Le Réseau des caisses populaires du Burkina (RCPB) a organisé, le samedi 29 mai 2016, à Ouagadougou, une soirée de promotion de ses produits et services, marquant ainsi le lancement de la 11e semaine des caisses populaires.
Du 28 mai au 04 juin 2016, a lieu la 11e édition de la semaine des caisses populaires. Et, c’est culturellement que le Réseau des caisses populaires du Burkina (RCPB) a donné, le samedi 29 mai 2016 à Ouagadougou, le top de départ des festivités entrant dans le cadre de cette semaine. A l’occasion, la maison du Peuple a refusé du monde. Des artistes à l’image de Habibou Sawadogo, Salif Widiga et Floby ont tenu en haleine les bénéficiaires, les agents et les responsables de la caisse, ainsi que des membres de l’exécutif. Loin d’être un moment de réjouissance exclusive, la semaine des caisses populaires se veut une aubaine de partage d’une « vision de l’inclusion financière avec toutes les populations des différentes zones d’implantation du RCPB », foi du Président du conseil d’administration (PCA), Jean Pierre Tapsoba.
Ainsi, les participants se pencheront sur les «opportunités et perspectives de financement de l’économie burkinabé», de l’offre des produits et services du RCPB. Pour le PCA des caisses populaires du Burkina, son institution s’affiche aujourd’hui comme un acteur non négligeable de financement de l’économie locale. Le RCPB, a-t-il poursuivi, est constituée de coopératives d’épargne et de crédit dans toutes les provinces avec 188 guichets et plus d’un million d’adhérents. La ministre en charge de l’économie, Rosine Coulibaly, a loué les valeurs de solidarité, de partage et de vivre-ensemble promues à travers les caisses populaires. A l’en croire, l’économie nationale a besoin des «partenariats populaires» pour une finance plus inclusive. «De petites sommes peuvent permettre à un pays comme le nôtre de faire de grands pas», a laissé entendre Mme le ministre.
Le parrain de cette 11e semaine, Tahirou Barry, par ailleurs ministre en charge de la culture, a soutenu que les caisses populaires ont leur raison d’exister au Burkina Faso. Car, elles contribuent au financement des activités génératrices de revenus des populations, tant en milieu urbain que rural. Au cours de la soirée culturelle, les meilleurs souscripteurs et usagers ont été primés. Au menu de la semaine des caisses populaires, édition 2016, une course cycliste professionnelle, des activités caritatives…
Djakaridia SIRIBIE