Avec l’un des taux de mortalité maternelle les plus élevés au monde, le Liberia veut réviser sa loi sur l’avortement. Les statistiques de l’ONU affichent 1 072 décès pour 100 000 naissances en 2017 dans le pays de George Weah.
D’après Africanews, les parlementaires libériens préparent une loi élargissant l’accès à l’avortement. Cela permettra aux femmes d’éviter les moyens clandestins et dangereux pour avorter. Au Liberia, elles ne peuvent avorter qu’en cas de viol, d’inceste, d’anomalie du fœtus, de danger pour la vie de la mère ou de risque pour sa santé physique ou mentale.
Le débat est aussi mené au Sénat pour rendre l’avortement légal jusqu’à 12 semaines de grossesse. « Nous voulons que l’avortement cesse d’être une infraction criminelle, nous voulons amender le code pénal pour légaliser l’avortement », a affirmé la présidente de la commission de la santé du Sénat, Augustine Chea, à l’origine du texte.
AK
Source : Africanews