L’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) a organisé, le 25 juin 2019 à Banfora, un atelier d’information et de sensibilisation des acteurs à la normalisation, la certification, la métrologie, le contrôle de la qualité et leurs enjeux. Ce sont des actrices et acteurs du monde de la transformation, de la consommation et du commerce qui ont pris part à cet atelier.
L’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) a voulu faire connaître ses métiers phares, à travers l’organisation de l’atelier du 25 juin 2019 à Banfora, selon Issa Sawadogo, directeur de la métrologie, qui a représenté son DG. La rencontre se voulait un cadre, pour donner plus de visibilité à l’ABNORM et encourager les acteurs économiques à intégrer la normalisation, la fonction métrologique et l’autocontrôle dans leurs activités, en se faisant accompagner par les experts de l’Agence.
Les participants étaient composés de la Ligue des consommateurs, des transformateurs et autres acteurs économiques. Au cours des échanges, ils ont eu droit à plusieurs communications, notamment la promotion de la qualité, la normalisation et la certification et leurs enjeux, le contrôle qualité et ses enjeux, et le contrôle métrologique réalisé dans le cadre des activités de l’ABNORM.
On retiendra, entre autres, que la métrologie est la science des mesures et leurs applications. Il s’agit d’une science transversale qui s’applique dans tous les domaines où des mesures quantitatives sont effectuées. Selon Issa Sawadogo, directeur de la métrologie, il existe trois formes de métrologie, à savoir la métrologie scientifique, industrielle et légale. La dernière regroupe un ensemble de procédures de contrôle imposées par l’Etat pour garantir la fiabilité de certains instruments de mesure (balances, pompes à essence, taximètres …) afin d’assurer la protection du consommateur, la loyauté des échanges et la bonne application des lois et règlements.
C’est sur la base de ces exigences que se font les contrôles métrologiques. Faut-il le rappeler, le gouvernement burkinabè dispose d’une politique en matière de normalisation, de métrologie, d’évaluation de la conformité et d’accréditation. Cependant, force est de reconnaître qu’il y a une méconnaissance au niveau national de l’infrastructure qualité et de ses enjeux par la plupart des acteurs socio-économiques. C’est pour combler cette insuffisance que l’ABNORM a décidé d’entreprendre certaines actions, dont l’atelier régional d’information et de sensibilisation dans les Cascades.
Pour le directeur de la métrologie, l’ABNORM est une structure du ministère en charge du commerce qui «agit, contrôle, certifie et élabore des normes». L’un de ses objectifs clé est de couvrir tous les secteurs prioritaires du Burkina Faso en matière de normalisation, essentiellement dans les secteurs de l’alimentation, l’électrotechnique, l’environnement, du bâtiment et du génie civil. A en croire M. Sawadogo, la région des Cascades dispose d’un potentiel économique et de matières premières.
Ce faisant, a-t-il poursuivi, «qui parle de qualité, parle de norme, de métrologie et de certification». C’est pourquoi l’ABNORM a décidé d’aller dans les différentes régions du pays pour porter «l’information juste» aux consommateurs, aux transformateurs et aux opérateurs économiques, de son existence et de ses actions.
Mamadou YERE