La Directrice générale (DG) de la Faitière des caisses populaires du Burkina (FCPB), Azaratou Sondo, était l’invitée de la rédaction du quotidien Sidwaya, le jeudi 14 novembre 2024. Après avoir visité quelques services de l’établissement Les Editions Sidwaya, elle s’est entretenue avec les journalistes durant plus d’une heure sur la vie de sa structure qui fête son cinquantenaire et sa contribution au développement socioéconomique du pays.
Des hommes et des femmes très engagés et professionnels dans le traitement, la diffusion et la conservation des informations de diverses natures. C’est ce que la Directrice générale (DG) de la Faitière des caisses populaires du Burkina (FCPB), Azaratou Sondo, retient, après une matinée passée dans les locaux du groupe de presse de service public, Les Editions Sidwaya, le jeudi 14 novembre 2024 à Ouagadougou. Invitée de la rédaction du quotidien Sidwaya (A lire bientôt dans nos colonnes, NDLR), la DG/FCPB a d’abord visité la rédaction du journal où le processus de collecte, de traitement et de diffusion de l’information lui a été expliqué. Après la rédaction, Mme Sondo et son équipe ont visité le service des archives et de la documentation.
Des premiers numéros de Carrefour africain (mensuel), de Sidwaya sport (hebdomadaire) et de Sidwaya (Quotidien), aux photos des années d’avant indépendance, la délégation a pu constater l’archivage de tous les journaux, mais aussi leur numérisation complète à des fins d’exploitation et de recherche.
Azaratou Sondo s’est ensuite prêté, plus d’une heure durant, aux questions des journalistes sur la vie de son institution, les différentes prestations, la différence entre une caisse populaires et une banque, les innovations apportées dans les services et la contribution de la Faitière au développement socioéconomique du Burkina Faso en un demi-siècle.
Plus de 1 200 milliards F CFA de crédit octroyé
En réponse, la DG de la FCPB (32 caisses populaires et 212 points de vente) a entre autres expliqué que les Caisses populaires sont des coopératives et non des banques, qu’elles ne sont pas régies par les mêmes textes de loi et que ce sont ses membres qui forment la coopérative contrairement aux banques qui ont des clients et des actionnaires. « Nos membres participent aux assemblées générales annuelles qui sont une obligation légale. Ils sont électeurs et éligibles aux organes, alors que ce n’est pas le cas des banques »,
a-t-elle détaillé.

En lien avec la mission sociale de sa Faitière, Azaratou Sondo a fait savoir que les caisses populaires et la FCPB ont construit des infrastructures scolaires, sanitaires et hydrauliques, fait des dons aux personnes nécessiteuses et aux déplacées internes, mais aussi de l’éducation financière et de la sensibilisation de leurs membres. Enfin, elle a signifié qu’en 50 ans, la FCPB c’est « au bas mot », 1 200 milliards F CFA de crédit octroyé, 15 milliards F CFA de réinvestissement dans des œuvres sociales, 1 200 emplois directs et des milliers d’emplois indirects.
Avant de quitter Sidwaya, la DG de la FCPB a félicité l’équipe dirigeante de l’établissement conduite par Assetou Badoh, de même que l’ensemble du personnel. « J’ai été édifiée par le formidable travail abattu par l’équipe de ce journal de tous les Burkinabè … Je leur adresse mes vives félicitations pour ce beau travail journalistique. Je suis réconfortée et rassurée de la pertinence du partenariat que nous avons scellé pour mutuellement travailler à l’atteinte des objectifs de nos institutions respectives », a-t-elle écrit dans le livre d’or.
- Jean-Marie TOE