Ouagadougou : un père enceinte sa fille et répudie sa mère

De passage chez un de ses amis au quartier Rayongo de Ouagadougou, Kantigui a eu vent d’une nouvelle incestueuse dans une famille. En effet, un résident dudit quartier, selon l’informateur de Kantigui, a dû chasser son épouse de la famille sans que les voisins ne comprennent exactement les causes réelles de cette expulsion. La femme répudiée, a-t-on soufflé à Kantigui, jouissait d’une bonne renommée dans le quartier. Voulant savoir davantage le mobile des agissements de l’homme, il a été expliqué à Kantigui que ce dernier avait commencé des relations intimes avec sa propre fille à l’insu de la mère de celle-ci. Après le départ de la mère de la fille, le voisinage a remarqué que la fille a pratiquement changé de comportement et passait presque toutes les journées à la maison. Supposant que c’est le rejet de sa mère par son père qui la tenaillait, l’entourage lui remontait le moral de temps en temps. Quelque temps après, il a été remarqué des signes de grossesse chez la fille dont l’auteur n’est personne d’autre que son propre père. Et pour masquer ce forfait, le père l’aurait obligée à attribuer la grossesse à quelqu’un d’autre au risque d’être tuée. Malgré cette pression, la fille a fait comprendre au voisinage qu’elle n’a eu de relations intimes avec personne d’autre que son père. Kantigui se demande comment un père biologique peut tomber amoureux de sa propre fille au point de commettre cette abomination en l’enceintant.


Ouargaye : un homme tue sa femme à coups de machette

Un homme âgé de plus de soixante ans a assassiné sa femme à Ouargaye, dans la province du Koulpelogo, le vendredi 23 février 2024, dans la nuit. Selon les informations reçues par Kantigui, l’infortunée vivait avec son mari dans une maisonnette de dix tôles, depuis plus de trois mois, après avoir quitté leur village du fait de la situation sécuritaire. Selon la source de Kantigui, c’est tard la nuit que des cris ont été entendus dans la maison. Alertées, les forces de l’ordre sont arrivées au moment où le pire était déjà arrivé. La femme, après avoir reçu des coups de machette, à plusieurs reprises, baignait dans le sang, selon ce qui est rapporté à Kantigui. La même source indique que le meurtrier aurait été interpellé par la gendarmerie de Ouargaye.


Ouagadougou : des frères expulsés par leur sœur de la cour familiale

Kantigui a été peiné d’apprendre que des frères d’une même famille sont à couteaux tirés, dans le quartier Rimkièta de Ouagadougou (arrondissement 8). De ce qui est revenu à Kantigui, la discorde entre les deux frères et leur sœur a été si grande qu’un des frères a été déposé à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO), le 11 août dernier, pour « accusation de sorcellerie ». Jugé et condamné avec sursis, ce dernier a été mis en liberté en octobre de la même année. Mais selon la source de Kantigui, la mésentente n’est pas pour autant finie. Sorti de prison, le frère apprendra avec stupéfaction que leur sœur a muté la cour familiale (propriété de leur maman, toujours vivante) en son nom. C’est donc à l’issue de cela que les deux frères recevront une notification de préavis et de mise en demeure d’un huissier, le 15 février 2024, de « libérer les lieux et d’arrêter la dissipation des biens de la succession », dans un délai de 15 jours. « On nous demande de quitter la cour alors qu’on a construit deux magasins et une maison chambre-salon », s’offusque l’un des frères que Kantigui a pu contacter. Ce dernier dit ne pas s’opposer à la décision du huissier, mais exige que leurs investissements qui s’élèveraient à 2 millions F CFA pour les magasins et plus d’un million F CFA pour la maison d’habitation, soient remboursés. Kantigui appelle les deux parties à privilégier la voie du dialogue pour préserver le lien de sang qui les unit.


Comoé : la population respire à nouveau l’air pur

Kantigui a ouï dire qu’à la suite de sa publication du 14 février dernier sur les dunes de terre et de poussière sur la nationale 11 reliant Orodara à Bérégadougou,l’entreprise utilise désormais un camion-citerne pour dissiper la poussière alors qu’elle utilisait un tricycle. L’interlocuteur de Kantigui précise que les tas de terre ont été étalés sur la voie et chaque fois un camion-citerne passe pour arroser la chaussée empêchant ainsi la poussière qui met la population à l’abri des accidents. La source de Kantigui s’inquiète toutefois, d’autant plus que les engins de construction de la route ont subitement disparu de Bérégadougou et aucun travail ne se poursuit. Kantigui invite les responsables provinciaux et régionaux en charge des infrastructures de la Comoé et des Cascades à tourner le regard sur la nationale 11 du côté de Bérégadougou pour la poursuite des travaux.


CMA de Solenzo : des plaques solaires défectueuses

Il est revenu à Kantigui que les plaques solaires qui ont été installées au CMA de Solenzo pour alimenter le bloc opératoire, la pédiatrie, la maternité et plusieurs autres services sont déjà en panne, bloquant ainsi les activités, au grand dam des malades. La source de Kantigui précise que les responsables de l’entreprise qui a installé ce dispositif ont été joints mais soutiennent qu’il leur est difficile de se rendre dans la localité, à cause de l’insécurité, pour les réparer. Pourtant, selon les confidences de Kantigui, à Solenzo, les populations se déplacent sans difficulté, contrairement à ce que pensent certains. Rappelons que la ville de Solenzo n’a plus d’électricité depuis le 17 février 2023. Toute chose qui complique la tâche des agents de santé. Face à cette situation, Kantigui lance un appel aux acteurs concernés afin de résoudre ce problème d’électrification du centre médical afin de sauver les malades.


Bogandé : la consommation des denrées alimentaires des scolaires autorisée

Le 17 janvier 2024, Kantigui informait ses lecteurs qu’une centaine de sacs de 50 kg de niébé risquaient de se détériorer à Bogandé, dans la province de la Gnagna. En effet, les vivres étaient en attente d’une expertise comme le stipulent les textes pour toute acquisition de denrées alimentaires destinées aux scolaires. De sources proches du dossier, l’expertise a pu être réalisée pour une première fois assortie de recommandations, puis une seconde fois avant que le quitus ne soit donné pour la consommation du stock. Aux dernières nouvelles, les bénéficiaires sont rentrés en possession des vivres au grand bonheur des enfants. Kantigui tient à remercier l’ensemble des acteurs qui ont œuvré pour que la situation soit décantée. En outre, Kantigui fait le plaidoyer pour que des mesures soient prises pour éviter désormais de telles situations.

Kantigui

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