La Fédération burkinabè des associations et clubs pour l’UNESCO a organisé les 5 et 6 avril 2025 à Dédougou, un atelier de renforcement des capacités sur le patrimoine vivant au profit des jeunes scolaires et leurs encadreurs, ainsi que des acteurs de la culture.
La Fédération burkinabè des associations et clubs pour l’UNESCO (FBACU) entend soutenir les efforts du Burkina Faso dans la préservation et la protection de son patrimoine vivant en milieu scolaire. C’est pourquoi, elle met en œuvre une série de formations autour du thème, « Patrimoine vivant : découvrir et préserver la culture du Burkina Faso », qui vise à sensibiliser les jeunes scolaires et universitaires aux richesses culturelles du pays. Ainsi, après Banfora, c’est au tour d’une trentaine de jeunes de la Boucle du Mouhoun d’être formés les 5 et 6 avril à Dédougou.
L’objectif étant, selon le vice-président de la FBACU, Adama Kabré d’encourager et de sensibiliser les bureaux des élèves sur la préservation du patrimoine culturel immatériel. Car, a-t-il regretté, les activités culturelles organisées dans les établissements font souvent la promotion des contrevaleurs. Il a souhaité qu’à la fin de cet atelier, chaque participant de retour, puisse partager les connaissances acquises aux autres membres des bureaux et mouvements existants dans son établissement.
Le secrétaire général de la commission nationale de l’UNESCO, Dr Vincent Sédogo, qui reconnait que le patrimoine est un pilier pour l’éducation et le développement durable, salue cette initiative qui permettra aux élèves d’intégrer la culture et le tourisme dans les activités socio-éducatives. Son organisation, a-t-il rappelé, œuvre pour que les patrimoines des peuples soient protégés mais également compris et intégrés dans le tissu social et éducatif des pays.
Pour y parvenir, le formateur, Léonce Ki s’est entretenu avec les participants autour des domaines tels que, les traditions et expressions orales, les arts du spectacle, les connaissances concernant la nature et l’univers, les savoirs liés à l’artisanat traditionnel et enfin les pratiques rituels et évènements festifs. A l’issue, des mesures seront identifiées pour la pérennisation du patrimoine immatériel burkinabè.
Quant au président de la délégation spéciale de Dédougou, Dieudonné Tougfo, il s’est réjoui du choix porté sur sa commune. Tout en souhaitant que les activités culturelles reflètent les réalités du Burkina, il s’est engagé à soutenir toute initiative qui vise à valoriser le patrimoine culturel.
Adama SEDGO