Procès « Charbon fin » : des transactions se poursuivent entre les parties

Le charbon fin est au cœur des débats dans le procès engageant le ministère public contre Essakane.

Le Tribunal de grande instance Ouaga I (TGI Ouaga I) a rouvert, jeudi 18 janvier 2024, le dossier « Charbon fin » qui avait été suspendu, jeudi 4 janvier dernier. En raison des transactions en cours entre les différentes parties, ledit dossier a été à nouveau renvoyé au jeudi 25 janvier 2024.

Le dossier « Charbon fin » dans le procès engageant le Ministère public contre la société IAMGOLD Essakane SA poursuit sa phase judiciaire après l’accord transactionnel entre l’Etat et la société minière. Rouvert, hier jeudi 18 janvier 2024, au Tribunal de grande instance Ouaga I (TGI Ouaga I) après sa suspension d’il y a deux semaines, ledit dossier a été à nouveau renvoyé, au jeudi 25 janvier 2024, parce que des transactions sont en cours entre les différentes parties.

Dès l’entame de l’audience du jour, les mis en cause assistés de leurs conseils ont été appelés à la barre comme de coutume. Le Tribunal a demandé au Parquet s’il est encore important d’inviter les témoins à se retirer de la salle d’audience, conformément à la loi. Et le Procureur de répondre qu’à cette étape du procès, il n’y a pas de problème à ce que les témoins restent. Ces derniers ont donc suivi les 20 minutes de l’audience qui ont recueilli les observations des parties à la barre avant sa suspension.

En premier chef, l’agent judiciaire de l’Etat, Me André Ouédraogo a sollicité un renvoi du dossier pour une semaine. Car, a-t-il expliqué, il y a des approches amiables qui ont été engagées avec la société Bolloré devenue « Africa Global Logistics (AGL) ». « Les parties se sont accordées pour l’essentiel mais des modalités n’ont pas encore été établies », a ajouté Me André Ouédraogo.

Pour le Procureur, la demande de renvoi se fonde sur la loi en vue d’un règlement à l’amiable. C’est pourquoi, a-t-il dit, le dossier peut être renvoyé. Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) et la défense n’ont pas fait d’observations. Le Tribunal, après avoir échangé quelques minutes avec les avocats d’Essakane, l’agent judiciaire de l’Etat et le Procureur, a ordonné le renvoi du dossier à la date indiquée ci-dessus au TGI Ouaga I.

Boukary BONKOUNGOU

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