Le ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions a organisé un atelier d’évaluation du cadre de concertation, de suivi et d’alerte précoce des cas d’allégations de violations et d’abus des droits de l’Homme, vendredi 25 juillet 2025 à Ouagadougou.
Pour renforcer le cadre national de promotion et de protection des droits humains, le Ministère de la Justice et des droits humains, chargé des relations avec les institutions (MJDHRI) a institué un cadre de concertation, de suivi et d’alerte précoce des cas d’allégations de violations et d’abus des droits de l’Homme, selon l’arrêté n°2023-049/MJDHRI du 1 er juin 2023. Après plus d’une année de fonctionnement effectif, les acteurs ont évalué l’impact du fonctionnement de ce cadre sur la
protection des droits humains au Burkina Faso, au cours d’un atelier le vendredi 25 juillet 2025 à Ouagadougou.
Pour le directeur de cabinet du ministre chargé de la Justice, Bépoadi Sinini, la rencontre a permis aux acteurs de passer en revue les actions et activités du cadre afin de s’assurer non seulement de leur conformité avec les termes de l’arrêté de création, mais également d’apprécier leur impact sur la protection des droits humains. Selon M. Sinini, le dispositif national s’est donné pour mission de favoriser des échanges constructifs et concertés entre les différentes parties prenantes et d’améliorer les réponses apportées par le gouvernement burkinabè aux cas d’allégations de violation et d’abus des droits de l’Homme portés à son attention.
Pour une société plus juste, plus équitable
Au cours de cette rencontre, les participants se sont également penchés sur les actions à mener pour la consolidation des actions du cadre. Ils ont également relevé les défis persistants et les perspectives pour un renforcement durable du dispositif de protection des droits humains au Burkina Faso.
La représentante du Haut-commissariat aux droits de l’Homme (HCDH) au Burkina, Zeinab Hamza Diaby, pour sa part, a relevé que le cadre de concertation est le fruit d’une vision partagée et d’une détermination commune à œuvrer pour une société plus juste, plus équitable et plus respectueuse de la dignité humaine. Depuis son lancement en août 2023, selon Zeinab Hamza Diaby, ses membres ont tenu 4 rencontres techniques. « Ces rencontres ont permis d’une part de partager les incidents collectés sur les cas d’allégation de violations et d’abus des droits de l’Homme. Elles ont également permis d’analyser et de faire la compilation des réponses apportées par les autorités
nationales et les parties prenantes, d’autre part », a-t-elle ajouté.
Emmanuel BICABA
Dramane KONATE
(Stagiaire)