Après quatre années de dur labeur, 22 jeunes docteurs intègrent la Société des gynécologues et obstétriciens du Burkina (SOGOB) pour renforcer le nombre de gynécologues et obstétriciens au Burkina Faso. C’était au cours d’une cérémonie officielle organisée le 08 février 2025 à Ouagadougou que la SOGOB a accueilli ses filleuls.
La Société des gynécologues et obstétriciens du Burkina (SOGOB) a eu du sang neuf. 22 jeunes gynécologues et obstétriciens entièrement formés au Burkina Faso ont adhéré à cette structure.

Pour le président de la SOGOB, Pr Charlemagne Ouédraogo les 22 nouveaux gynécologues et obstétricien sont de nationalité burkinabè, tchadienne, malienne, béninoise, camerounaise et togolaise. C’est jeunes docteurs viennent porter le nombre de gynécologues à 300 exerçant au Burkina Faso. Le président Ouédraogo se réjouit d’avoir accueilli ses filleuls. « C’est avec une immense joie et une grande fierté que nous vous accueillons aujourd’hui au sein de la grande famille des gynécologues et obstétriciens du Burkina Faso », s’est réjoui le Pr Charlemagne Ouédraogo. Il a rassuré ses filleuls qu’ils auront le soutien des anciens.
« En rejoignant la SOGOB, vous intégrez une communauté engagée qui travaille sans relâche pour l’amélioration des soins de santé maternelle et reproductive. Sachez que vous ne serez jamais seuls dans cette aventure. Nous sommes là pour vous soutenir, vous accompagner et vous encourager dans votre progression », a précisé le Pr Ouédraogo.

Le Pr Ali Ouédraogo coordonnateur du DES, est satisfait de l’évaluation des connaissances des femmes et des hommes issus de cette formation. Selon lui, ces gynécologues obstétriciens ont des compétences et un savoir être pour améliorer la qualité des soins que vous allez offrir aux femmes et aux couples qui en ont besoin. Ainsi, il a laissé entendre que ce sont des hommes de qualité qu’ils mettent à la disposition de la SOGOB et du ministère en charge de la Santé.

Dr Michel Zoundi, délégué de la promotion, a exprimé sa joie sans ignorer les nouveaux défis qui les attendent.
« Nous sommes honorés par la Société des gynécologues obstétriciens du Burkina.
Durant 4 ans nous avons bénéficié d’un d’encadrement théorique et pratiques de haute qualité conduit par nos maîtres qui fait de nous aujourd’hui des Gynécologues obstétriciens pleins pour affronter des défis en matière de la santé et l’enfant au Burkina Faso », a-t-il expliqué.
Hubert Bado