
Le ministère de l’Energie, des Mines et Carrières a tenu sa deuxième session ordinaire de l’année du Conseil d’administration du secteur ministériel sur le thème « Minéraux stratégiques au Burkina Faso et perspectives de recherche en vue d’un développement endogène », mardi 15 décembre 2025, à Ouagadougou.
Dans le domaine des mines, malgré les difficultés liées au contexte de reconquête de l’intégrité territoriale, les actions menées ont permis de porter la production industrielle d’or à plus de 40 tonnes au 30 septembre 2025. Quant à la quantité d’or issue de la production artisanale, semi-mécanisée et du traitement des résidus miniers collectés par la Société nationale des substances précieuses (SONASP), elle s’élève à plus de 29 tonnes à la même période. Ces chiffres ont été annoncés par le ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, Yacouba Zabré Gouba, lors de la deuxième session ordinaire de l’année du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) tenue, mardi 16 décembre 2025, à
Ouagadougou.
La rencontre a consacré l’examen du rapport d’activités au 30 septembre 2025 ainsi que du programme d’activités 2026. Le ministre Gouba a souligné que concernant le domaine des substances de carrières, la production totale au 30 septembre 2025 a atteint plus de
1 584 000 m³. La contribution du secteur minier aux recettes de l’Etat se chiffre à plus de 585 milliards F CFA à la même période faisant passer la part des industries extractives dans le Produit intérieur brut à environ 17,1% en 2025, contre 14,8% en 2024, a confié Yacouba Zabré Gouba. S’agissant du secteur de l’énergie, il a confié que des résultats majeurs ont été également atteints. Au nombre des activités réalisées, il a mentionné, entre autres, les travaux de renforcement de la capacité de production installée du Burkina, afin d’améliorer la sécurité et l’indépendance énergétique et le rétablissement de l’électricité dans plusieurs localités reconquises par les Forces de défense et de sécurité.
Améliorer la connaissance géologique
« Nous notons également la poursuite de l’implantation du programme électronucléaire à travers la signature de l’accord intergouvernemental entériné par l’Assemblée législative de Transition », a indiqué le ministre chargé de l’Energie. Il a notifié que dans le cadre de la modernisation de l’administration à travers la dématérialisation, le département a pu assurer le développement et la mise en ligne d’une plateforme de traitement des dossiers de demandes et de gestion de plus de dix agréments, dont 7 dans le secteur de l’énergie et 3 dans celui des mines.
Le second CASEM 2025 a été placé sur le thème « Minéraux stratégiques au Burkina Faso et perspectives de recherche en vue d’un développement endogène ». Pour le ministre chargé des Mines, les minéraux stratégiques constituent un enjeu économique, sécuritaire et technologique majeur pour le positionnement des pays producteurs dans le concert des Nations.
« Nous devons réfléchir parce que pour la souveraineté d’un pays, il est important que nous puissions avoir une meilleure connaissance de notre sol et sous-sol », a-t-il déclaré.
M. Gouba a souligné que l’amélioration de la connaissance géologique et minière au Burkina Faso est au centre de la vision du Président du Faso, Ibrahim Traoré, en
vue d’un développement endogène. Ainsi, il a invité les participants à mener des débats constructifs afin de proposer des résolutions et recommandations, à même d’améliorer la connaissance sur ces minéraux qui présentent un enjeu majeur de
souveraineté et de sécurité nationale.
Aly SAWADOGO




