Le Service national pour le développement (SND) a organisé, le jeudi 20 février 2025 à Loumbila, la cérémonie de fin de formation civique et militaire de 1000 élèves issus des établissements de formation professionnelle de l’Etat.
999 stagiaires issus des établissements de formation professionnelle de
l’Etat ont suivi avec succès la formation au Service national patriotique. Le Service national pour le développement (SND) a organisé la cérémonie de leur fin de formation, jeudi 20 février 2025, au Centre de Formation et de production de Loumbila dans la région du Plateau central. Le premier ministre Jean Emmanuel Ouédraogo était présent lors de ce moment solennel. Il s’est dit satisfait du contenu de la formation reçue par ces jeunes fonctionnaires.
« Ils ont appris beaucoup de choses parce qu’il s’agit d’une formation civique et militaire qui donne l’occasion de leur inculquer un certain nombre de valeurs et de vertus en lien avec les notions de patriotisme, discipline », a-t-il confié. Pour le chef du gouvernement, ces valeurs sont essentielles pour avoir des agents publics compétents et patriotes.
Le directeur général du SND le colonel Haïdara Moctar Taboré, s’est réjoui du taux de succès, car un seul des 1000 stagiaires accueillis n’est pas allé au bout de la formation. Il a salué la présence du Premier ministre à la sortie de promotion de la 80e promotion du SND, car elle traduit l’importance que les autorités accordent à la sécurité et aux valeurs patriotiques. « L’éducation est le fondement d’une république.
« Nous entendons à travers la formation et la sensibilisation, raffermir le patriotisme des jeunes, promouvoir des valeurs humaines et républicaines, augmenter l’employabilité des jeunes et participer à l’atteinte de la souveraineté alimentaire », a-t-il expliqué. Le porte-parole des Appelés, le contrôleur du Trésor, Kounssotoub Dabiré, a exprimé sa reconnaissance au SND pour cette formation de trois mois.
« Cette formation a réveillé en nous les valeurs d’intégrité, d’amour de la patrie, de travail, de discipline et surtout de solida-rité. La formation militaire que les appelés ont reçue répond aux exigences de la sécurité collective et au contexte sécuritaire de notre pays », a-t-il déclaré.
Le Service national pour le développement a été institué pour la première fois au Burkina Faso en 1984 sous l’appellation du Ser-vice national populaire (SERNAPO). Avec un caractère civil et militaire, il forme des citoyens capables de participer à la défense du territoire. Les réformes de 2023 ont permis de renouer avec la dimension militaire.
Evariste YODA