
La Société nationale d’aménagements des terrains urbains (SONATUR) a animé une conférence de presse, lundi 20 octobre 2025, à Ouagadougou pour annoncer l’ouverture de vente de parcelles de ses sites viabilisés à Bindougousso (Bobo-Dioulasso), Poédogo (Ouahigouya) et Silmiougou (Ouagadougou) et aussi dénoncer l’usurpation de l’identité visuelle de la société par des cybercriminels.
L’ouverture de vente des parcelles viabilisées sur les sites de Silmiougou à Ouaga-dougou, de Bindougousso à Bobo-Dioulasso et de Poédogo à Ouahigouya se déroulera du 28 octobre 2025 à partir de 10h au 31 octobre 2025 à 12h. C’est ce qu’ont annoncé les responsables de la Société nationale d’aménagements des terrains urbains (SONATUR) au cours d’une conférence de presse animée, lundi 20 octobre 2025, à Ouaga-dougou.
Le conseiller principal du Directeur général (DG) de la SONATUR, Adama Séré, a indiqué que ce sont plus de 500 parcelles à Bindougousso, 400 parcelles à Silmiougou et 250 parcelles à Poédogo qui vont être mises en vente au cours de cette opération. Il a souligné que la souscription se fera sur la plateforme de commercialisation de la SONATUR qui est : https://souscription.sonatur.bf, dans la limite du stock disponible et par la méthode du premier souscripteur. M. Séré a également relevé que les frais de souscription sont de 50 000 F CFA pour les parcelles de Silmiougou et de Bindougousso et de
25 000 FCFA pour celles de Poédogo.
Des frais payables uniquement en banque
« Ces frais sont payables uniquement en banque dans les comptes SONATUR indiqués sur la quittance de souscription en même temps que l’acompte minimal exigé », a-t-il précisé. Ces frais sont non remboursables, a-t-il fait savoir. Les souscripteurs, de l’avis de Adama Séré, devront verser 30% du coût total pour les parcelles à usage d’habitation en plus des frais de souscription. Et pour ce qui est des parcelles à usage commercial, le taux est de 40 % du coût total, auxquels s’ajoutent les frais de souscription, a-t-il ajouté.
Il a confié qu’à Poédogo, les souscripteurs devront également verser 30 % du coût pour les parcelles à usage d’habitation et 40 % pour celles à usage commercial, en plus des frais de souscription. Le reliquat doit être soldé dans un délai d’un an à compter de la date de vente.
Quels sont les coûts des parcelles ? En réponse à cette question, le conférencier a précisé que le coût des parcelles varie en fonction des localités. A Silmiougou, le prix est fixé à 26 000 F CFA/m² pour les habitations ordinaires, 28 000 FCFA/m² pour celles situées à l’angle.
40 000 FCFA/m² pour les commerces sur voies non bitumées, 45 000 FCFA/m² pour les commerces à l’angle sur voies non bitumées, 50 000 FCFA/m² pour les commerces sur voies bitumées et 55 000 FCFA/m² pour ceux à l’angle. S’agissant de Bindougousso, le mètre carré est de 25 000 FCFA pour les habitations ordinaires, 28 000 FCFA pour celles à l’angle. 30 000 F CFA pour les habitations sur voies bitumées, 33 000 FCFA pour celles à l’angle, 50 000 FCFA pour les commerces sur voies bitumées et 55 000 FCFA pour ceux à l’angle. Sur le site de Poédogo, le coût est de 17 000 FCFA/m² pour les habitations ordinaires à 19 000 FCFA/m² pour celles à l’angle, et 20 000 FCFA/m² pour les parcelles destinées aux commerces et services.
Le conseiller principal du DG de la SONATUR a, par ailleurs, signifié que la SONATUR fait l’objet d’usurpation d’identité par des individus malintentionnés. « Afin de garantir la transparence et de prémunir les partenaires et souscripteurs contre les cybercriminels, pour cette nouvelle opération de vente, des dispositions ont été prises. « Il n’y aura
pas d’intermédiaires ou de démarcheurs. Aucun paiement ne se fera par les moyens de paiement mobile (Orange money, Moov money, Telecel money, Sank money ou Wave….Les seuls moyens de paiement restent et demeurent les comptes bancaires inscrits sur
les quittances de souscription », a-t-il prévenu. Il a réitéré sa profonde solidarité envers les victimes tout en rassurant qu’une procédure judiciaire est en cours ainsi que des actions légales pour traquer et mettre hors d’état de nuire les auteurs.
Aly SAWADOGO




