Le Burkina Faso avec 26 médailles dont 9 en or a remporté , le dimanche 21 juillet 2019 dans la salle japonaise des arts martiaux à Ouagadougou, le Tournoi international de la ville de Ouagadougou de judo.
Après une dizaine d’années de disette, la Fédération burkinabè de judo (FBJ), sous l’impulsion de son président, Pimbi Nikièma, a relancé l’année dernière le Tournoi international de la ville de Ouagadougou (TIVOUAG) de judo. Cette année, la compétition a eu lieu du 21 au 22 juillet dernier dans la salle japonaise des arts martiaux à Ouagadougou. Après les éliminatoires le premier jour de la compétition, le 2e a été réservé aux finales. Le moins que l’on peut dire est que les Etalons ne se sont pas laissés faire dans leur fief. Avec 26 médailles (9 en or, 6 en argent et 11 en bronze), ils ont occupé la première place devant le Mena du Niger (9 en or, 2 en argent et 7 en bronze). Les Aigles du Mali avec 9 médailles (1 en or, 5 en argent et 3 en bronze), les Lions du Sénégal avec 3 médailles (1 en or, 1 en argent et autant en bronze) ont occupé respectivement les 3e et 4e place. Sur le tatami, certains combats ont été aussi techniques que spectaculaires. C’est par exemple celui qui a entamé les finales entre la Sénégalaise Yacine Diatta et la Burkinabè Amandine Bationo. Apparemment sûre d’elle et soutenue pas son public, Amandine a tenté d’emblée d’intimider son adversaire en allant très vite au charbon. Mais, une petite faille de sa part profite à Yasine qui, d’un ippon venu d’ailleurs, met fin aux ambitions de la judokate burkinabè. L’innovation cette année a été l’intégration de la catégorie cadette (moins de 17 ans). Là-bas aussi, les Etalons qui étaient aux prises avec le Mena ont fait une mainmise avec 26 médailles dont 8 en or. Dans l’ensemble, le niveau technique a été jugé bon par des spécialistes dont le président de la FBJ, Pimbi Silamane Nikièma. Pour lui, « le niveau a été très élevé car, les pays présents sont venus avec leurs meilleurs combattants qui préparent les Jeux africains ». Il a laissé entendre que c’est un motif de satisfaction qui l’anime, « car nous avons pu tenir cette activité même si cela l’a été dans la douleur ». Séduit par la qualité des combats, le parrain, Mickael Sandwidi, directeur général de Faso Tech, a avoué avoir pris du plaisir à accompagner la fédération dans cette activité de relance de ce tournoi.
Yves OUEDRAOGO