G2 de Samandin, représenté par Aziz Compaoré (milieu), recevant son trophée des mains des organisateurs.

La 7e édition de BF1 freestyle a connu son apothéose le mardi 24 septembre 2019, au CENASA à Ouagadougou, et a vu la victoire de G2 de Samadin avec 683,21 points enregistrés.

Bf1 freestyle a désigné son vainqueur le mardi 24 septembre 2019, à l’issue de la finale disputée au CENASA. En effet, G2 de Samandin a satisfait le jury au cours de la finale, aux dépens de trois autres que sont G12 de Belle ville, G6 de Dassasgho et G3 de la ville de Tenkodogo. Les finalistes du jour se sont affrontés sur plusieurs épreuves pour prétendre rafler le trophée.

Il s’agit des tirs au but, la libre scène (ballet), le quiz (culture générale) et le Battle. Après délibération, G2 de Samandin a enregistré 683,21 points et devance ses autres concurrents. Grand gagnant de la compétition, le groupe empoche la somme de 1 million FCFA, plus le trophée et une médaille. G12 de Belle ville, classé 2e, a reçu la somme de 500.000 FCFA plus une médaille. Le 3e, G3 de Tenkodogo, est reparti avec 250.000 FCFA, plus une médaille. G6 de Dassasgho a pris la 4e place, et s’est contenté d’une enveloppe de 150.000 FCFA, plus une médaille.

Le parrain de cette édition, Abdoul Karim Sango, par ailleurs ministre de la Culture des Arts et du Tourisme, s’est dit satisfait de la compétition. «Je suis impressionné par la qualité artistique et la création sportive de ces jeunes. Je félicite les promoteurs de cet espace qui permet à nos enfants de se recréer pendant les vacances, après le stress de l’année scolaire. J’ai tenu à être présent et accompagner cet évènement pour témoigner l’intérêt du gouvernement à l’épanouissement de la jeunesse burkinabè», s’est-il-exprimé.

Il a également laissé entendre qu’un accord sera signé avec les organisateurs pour renforcer le partenariat entre BF1 freestyle et le ministère en charge de la culture. «Nous allons, en relation avec les promoteurs, voir dans quelle mesure on pourrait renforcer le partenariat. Je prends l’engagement que le gouvernement sera au côté de Bf1 l’année prochaine pour l’organisation de cet évènement», a rassuré le ministre.

Détecter de jeunes talents

Le ministre en charge de la culture, Abdoul Karim Sango, parrain de l’édition, a promis soutenir BF1 pour les compétitions à venir.

Quant au président du comité d’organisation de BF1 freestyle, Edouard Tiéno, il s’est réjoui du fait que la compétition gagne en maturité au fil des années. «Il y a des motifs de satisfaction au regard du niveau et de la qualité des prestations que nous avons vus aujourd’hui. Notre objectif est d’occuper sainement la jeunesse, et je pense que nous avons une fois de plus réussi le pari.

Nos freestylers ont représenté le Burkina aux jeux de la francophonie, il y a deux ans de cela et nous avons été 3e. Le niveau est remarquable à chaque année», s’est-il-félicité. Présent à la finale, le colonel Yacouba Ouédraogo, président du club de première division, Salitas FC, a affiché son admiration pour ce sport pratiqué avec le ballon rond, mais qui se distingue du football. Il a avoué que sa présence à chaque édition a pour objectif de soutenir la compétition et également de sélectionner les meilleurs pour son club.

Il a, de ce fait, confirmé que les 4 finalistes de cette édition bénéficieront d’un an de formation à Salitas. Les plus convaincants, a-t-il ajouté, poursuivront une carrière en tant que joueur au sein de son institution, même s’il reconnaît des divergences entre le freestyle et le football proprement. « Je suis cette compétition depuis ses débuts et il y a de quoi être satisfait. Mon club recrute de bons joueurs et Bf1 a fait une belle sélection pour nous. Les quatre finalistes de ce soir auront un an de formation gratuite à Salitas.

Le freestyle est différent du football mais nous allons les mettre sur le terrain pour voir ce qu’ils valent. C’est l’occasion pour nous de trouver des jeunes talents dans cette compétition», a déclaré le président de Salitas FC. Cette proposition du Colonel Yac tombe à pic pour l’un des vainqueurs, Aziz Compaoré, qui a avoué être à l’aise aussi bien en freestyle que sur un terrain de football. «Nous sommes très contents de savoir que nous serons encadrés à Salitas FC. Et pour ma part, je joue déjà dans un club et ce ne sera pas difficile de m’adapter. Il est possible de cumuler les deux, à l’image du Brésilien Ronaldinho qui les pratiquait très bien», a-t-il conclu.

W. Jean Sawadogo
(Stagiaire)

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