207 mérites ont été reconnus par le MSJE.

La cérémonie de décoration du contingent 2022 du ministère des Sports de la Jeunesse et de l’Emploi a eu lieu, le 23 décembre dernier au palais des Sports de Ouaga 2000. 207 mérites ont été reconnus dans l’Ordre de l’Etalon, l’Ordre de mérite burkinabè et dans l’Ordre de la jeunesse et des sports.

Comme chaque année, les mérites ont été reconnus par le ministère des Sports de la Jeunesse et de l’Emploi. Pour le contingent 2022, ils étaient 207 (9 médailles de l’Ordre de l’Etalon, 28 médailles de l’Ordre de mérite burkinabè et 170 médailles de l’Ordre de mérite de la jeunesse et des sports) à être décorés, le 23 décembre dernier au palais des Sports de Ouaga 2000.

Pour le chef du département des sports, de la jeunesse et de l’emploi, Issouf Sirima, c’est contre vents et marées que ces récipiendaires ont apporté leur pierre à la construction du Burkina Faso. « Face aux difficultés actuelles que vit notre pays, vous avez continué sans relâche, à œuvrer dans vos différents domaines, souvent sous la menace terroriste. Vous avez bravé des obstacles dans l’exercice de vos différentes missions.

Animés par le sens de sacrifice suprême, vous vous battez dans la résilience pour accomplir votre devoir quotidien pour que les usagers de notre département soient satisfaits », a-t-il reconnu. Avant de préciser : « Derrière chaque distinction se trouve toute une équipe, chaque membre jouant sa partition. Sachez que ceux qui n’ont pas été désignés n’ont pas démérité. Chaque agent public travaille et contribue à l’atteinte des missions assignées à son département et est de ce fait un potentiel récipiendaire ».

Toujours en s’adressant aux récipiendaires, le ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi souhaite qu’ils soient des modèles pour la jeune génération. « En ces temps où la jeunesse manque de repère, où l’insécurité et l’incivisme vont grandissants, le choix porté sur vos personnes fait de vous des modèles pour la jeune génération. De même, il s’agit d’un appel à plus d’ardeur et de dévouement dans vos activités quotidiennes, car le flambeau de la performance allumée est gage d’un lendemain meilleur », a conseillé Issouf Sirima.

Ollo Aimé Césaire HIEN


Des récipiendaires s’expriment

Gustave Taro, (Commandeur de l’Ordre de mérite burkinabè) : « Tous nos mérites reviennent plus ou moins à nos collaborateurs »

C’est d’abord dire merci à ceux qui ont pensé à nous. Peut-être que nous ne sommes pas les plus méritants, mais nous avons été repérés par ce que nous faisons. Tous nos mérites reviennent plus ou moins à nos collaborateurs parce que vos efforts individuels peuvent être vains si vous n’êtes pas bien accompagnés par les autres. Cette médaille est la reconnaissance du travail de tous les journalistes sportifs.

Aminata Sissoko (Chevalier de l’Ordre de mérite de la jeunesse et des sports avec agrafe promoteur) : « Une grande joie quand le pays reconnait tes mérites »

C’est une grande joie quand le pays reconnait tes mérites en tant qu’athlète et aujourd’hui dirigeant. C’est vraiment encourageant. Je remercie tous ceux qui nous ont soutenus quand nous étions athlète et ensuite dans notre reconversion dans le métier d’encadreur qui est l’aboutissement de cette décoration.

Yves Ouédraogo (Chevalier de l’Ordre de mérite de la jeunesse et des sports avec agrafe promoteur) : « Cette distinction est une invite et une interpellation à s’engager davantage dans la promotion des sports burkinabè »

C’est une joie légitime et un honneur d’être reconnu par la Nation. Cette distinction est aussi une invite et une interpellation à s’engager davantage dans la promotion des sports burkinabè. A ce moment solennel, j’ai une pensée pour ma famille, la corporation, sans oublier les sportifs burkinabè. C’est grâce à eux que cela est arrivé.

Rodrigue Sebgho (Chevalier de l’Ordre de mérite de la jeunesse et des sports avec agrafe promoteur) : « Cette distinction est une source de motivation pour affronter les défis à venir »

Cette décoration est pour moi un couronnement de plusieurs années de travail et une source de motivation pour affronter les défis à venir, car le rugby burkinabè est en plein chantier et a besoin d’hommes et de femmes déterminés. C’est une invite à plus de travail et à être un modèle pour la jeune génération qui embrasse ce sport (rugby) en particulier et bien-sûr d’autres sports. Je la dédie à ma famille, mes amis, mes collègues, au rugby burkinabè et au monde du rugby.

Jonas Kafando (Chevalier de l’Ordre de mérite de la jeunesse et des sports avec agrafe promoteur) : « Cette distinction est un rappel qu’il faille redoubler davantage d’efforts »

Evidemment ce sont des sentiments de satisfaction qui m’animent actuellement. Voir son travail reconnu par ses premiers responsables, et la Nation entière, on ne peut qu’être heureux. C’est le lieu pour moi de traduire ma reconnaissance à tous ceux qui m’ont permis d’être là et qui ont accepté ma collaboration jusqu’ici. Mais cela ne veut pas dire que tout est parfait, cette distinction est un rappel, si besoin en était, qu’il faille redoubler davantage d’efforts pour consolider ce qui a déjà été acquis. Je saisi aussi l’occasion pour traduire ma gratitude à mes parents, ma famille, ma grande famille Kafando, mes collaborateurs, la presse de façon générale et surtout la presse sportive. Cette distinction est le fruit de la conjugaison des efforts de tous ces acteurs et je leur suis très reconnaissant. Merci à tous.

Propos recueillis par Ollo A. C. HIEN

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