Syndrome prémenstruel : une meilleure hygiène de vie, la panacée

Le Syndrome prémenstruel (SPM) est un trouble récurrent de la phase lutéale et se caractérise par une irritabilité, une anxiété, une labilité émotionnelle, une dépression, des œdèmes, des douleurs mammaires et des céphalées qui se produisent pendant les 5 jours précédant le cycle et finissant généralement quelque temps après le début des menstruations.

Le Syndrome prémenstruel (SPM) est un ensemble de symptômes physique et émotionnel qui surviennent habituellement avant les règles. Ils prennent généralement fin avec l’arrivée des règles ou dans les quelques jours qui les suivent. La cause n’est pas encore bien établie, mais ce syndrome peut être dû à des changements hormonaux durant le cycle menstruel. Cependant, le SPM peut survenir en partie pour les raisons suivantes : les taux d’œstrogènes et de progestérones fluctuent pendant le cycle menstruel. Certaines femmes sont plus sensibles que d’autres à ces variations. Elles peuvent avoir un profil génétique qui les rend plus sensibles au SPM. Une autre des raisons est que les taux de sérotonine ont tendance à être inférieurs chez les femmes souffrant de SPM. La sérotonine est une substance qui permet aux cellules nerveuses de communiquer (un neurotransmetteur) et serait censée réguler l’humeur. Une carence en magnésium ou en calcium peut contribuer à augmenter les symptômes des SPM.

Lorsque les troubles du SPM sont sévères, ils peuvent entraver les activités quotidiennes et altérer la qualité de vie. Les symptômes les plus courants sont une fatigue prononcée, les seins sensibles et gonflés, un gonflement du bas-ventre, des maux de tête et de l’irritabilité. Les autres symptômes non spécifiques peuvent comprendre des céphalées, des vertiges, des paresthésies des extrémités, des syncopes, des palpitations, une constipation, des nausées, des vomissements et des modifications de l’appétit. Une acné et une dermatose peuvent également apparaître. L’intensité des symptômes ainsi que leur durée varient beaucoup d’une femme à l’autre. Certains facteurs augmenteraient le risque de souffrir du SPM ou en aggraveraient les symptômes.

Il s’agit du tabagisme, de la sédentarité, du manque de sommeil, de l’obésité. Le traitement du SPM est symptomatique et non spécifique. Il passe par une meilleure hygiène de vie, la mise en place de mesures contre le stress et parfois par la prise de certains médicaments. Un changement de mode de vie et la prise de médicaments peuvent réduire les symptômes. Ainsi, une alimentation moins riche en sel (pour limiter la rétention d’eau) et dépourvue d’excitants (caféine, alcool, tabac) peut améliorer la sévérité du SPM. Il est recommandé de boire beaucoup d’eau tout au long de la journée, pour hydrater et drainer l’organisme, manger sain et équilibré. Aussi, la pratique d’un sport ou de techniques de relaxation est également bénéfique. De plus, il est préférable d’éviter le stress et de dormir suffisamment, la prise de compléments alimentaires riches en calcium, magnésium et vitamine B6 est parfois recommandée. Aussi, la pratique d’un sport ou de techniques de relaxation est également bénéfique. De plus, il est préférable d’éviter le stress et de dormir suffisamment. Il faut pratiquer une activité physique de minimum 30 minutes par jour 3 fois par semaine afin de stimuler l’irrigation sanguine des organes pour diminuer le stress, la tension, la fatigue pour améliorer l’humeur et soulager de nombreux troubles associés au SPM : irritation, déprime, insomnies, fringales, troubles du transit…, la prise de compléments alimentaires riches en calcium, magnésium et vitamine B6, est parfois recommandée. Il faut éviter les facteurs aggravants en limitant la consommation d’aliments sucrés, de boissons caféinées et d’alcool. Il existe également de petits gestes simples pour soulager les douleurs pelviennes et abdominales. Il faut se masser délicatement le ventre avec ou sans huile essentielle, prendre une douche chaude, appliquer une bouillotte ou une couverture chauffante sur son ventre.

Wamini Micheline OUEDRAOGO

Sources : Passeport santé, msdmanuals.com

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