
Un nouveau mouvement dénommé «Génération Zida pour la patrie» appelle le Premier ministre de la Transition à rentrer au pays, puis devenir candidat à la présidentielle de 2020. C’était à l’occasion d’une conférence de presse organisée par ce mouvement, dans l’après-midi du samedi 16 février 2019 à Bobo-Dioulasso.
Le 16 février 2019 était un «samedi politique» à Bobo-Dioulasso. Après que Kadré Désiré Ouédraogo ait répondu «oui», dans la matinée à l’appel de ses sympathisant pour être candidat à la présidentielle de 2020, c’est le tour de Yacouba Isaac Zida de se voir inviter à briguer la magistrature suprême. Un nouveau mouvement dénommé «Génération Zida pour la patrie» a, en effet, fait ce plaidoyer à l’occasion d’une conférence de presse tenue dans l’après-midi du samedi 16 février 2019. Ce point de presse marque en même temps le baptême de feu du groupe, à écouter ses leaders. Ils ont égrené les nombreux atouts sur lesquels ils se tablent pour demander la candidature du Premier ministre de la Transition. Par exemple « cet homme a pris sur lui la responsabilité de ne pas laisser le Burkina Faso sombrer. C’est avec abnégation qu’il a conduit la Transition à bon port», a cité le coordonnateur du mouvement, Sayouba Ouédraogo.
Il a laissé entendre que la « Génération Zida pour la patrie » veut rompre avec la vieille classe et les vieilles pratiques politiques. Et pour lui, Yacouba Isaac Zida est l’homme de la situation. Ne craignez-vous pas que votre idole ait des ennuis avec la justice une fois de retour au pays ? A cette question des journalistes, il a répliqué qu’ils ont la garantie que rien ne peut arriver à leur idole une fois au pays. « L’ambassadeur du Burkina Faso au Canada a déclaré sur une radio nationale,qu’il n’y a, à sa connaissance, aucun mandat d’arrêt contre Yacouba Isaac Zida », a soutenu le coordonnateur du groupe. Et d’insister que si le pouvoir cherchait à nuire à leur candidat, il les croisera sur son chemin. Dans les prochains jours la « Génération Zida pour la patrie » poursuivra sa campagne de conscientisation, d’abord à Ouagadougou, puis dans toutes les 13 régions du pays.
– Alpha Sékou BARRY