Zéro paludisme au Burkina: IES/Femme mène le plaidoyer

L’association IES/FEMMES en collaboration avec le SP/Palu et Speak Up Africa a organisé le jeudi  30 novembre 2023 une rencontre de plaidoyer avec les média sur la prévention du paludisme au Burkina Faso.

« Zéro palu ! Je m’engage ». L’Association IES/Femme mène une série de rencontres de plaidoyer auprès des autorités administratives et politiques, des leaders communautaires et des média en faveur de l’élimination du paludisme. En effet, le jeudi 30 novembre 2023, cette organisation de la société civile était avec les journalistes membres de l’association des journalistes et communicateurs en population et développement (AJC/PD) et ceux du club en nutrition. Une vingtaine de journalistes ont été appelés à travailler en interpellant les différents acteurs pour l’élimination du paludisme d’ici à 2030.

Pour la présidente de IES/Femme, Mme  Séverine Nebié, les médias ont le pouvoir de faire briller la lumière sur les enjeux qui nécessitent une attention urgente. » En tant que membres influents de la société, vous avez la capacité de susciter l’empathie et de mobiliser des ressources. Nous vous appelons à apporter votre diversité de pensées et d’idées pour faire évoluer la perception collective sur la lutte contre le paludisme », s’est-elle adressée aux hommes et aux femmes de média.

 » En tant que membres influents de la société, vous avez la capacité de susciter l’empathie et de mobiliser des ressources », Mme la presidente de l’IES/Femme, Severine Nebié

M Bassolé Paul Léonard  du Fond mondial,  et le représentant du Haut-Commissaire  du Kadiogo,  Savadogo Boukari ont tous reconnu la capacité des journalistes à changer le monde.

« Réduire la mortalité infantile, améliorer la santé des femmes enceintes, réduire les cas et les décès liés au paludisme, ce ne sont pas seulement des objectifs, mais des impératifs pour un avenir plus sain et plus prospère pour tous », a déclaré  M. Savadogo Boukari.

Le paludisme est un problème de santé publique et constitue  un frein au développement. Il draine nos ressources financières, affecte la productivité des ménages et compromet l’avenir de nos enfants.  Selon les données statistiques nationales d’information sanitaire, le paludisme demeure le premier motif de consultation (42,2 %), d’hospitalisation (50,75 %) et de décès (13,9%) dans les formations sanitaires. Le Burkina a enregistré en 2022,  11 656 675 cas de paludisme avec malheureusement  4243 décès.

B.S

 

 

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