Le ministère de l’Agriculture et des Aménagements hydroagricoles a commémoré la 39e Journée mondiale de l’alimentation, le mercredi 16 octobre 2019 à Bobo-Dioulasso. Placée sous le thème : «Agir pour l’avenir : une alimentation saine pour un monde faim zéro», la rencontre avait pour objectif d’interpeller les différents acteurs sur la question de l’alimentation.
Dans le monde, le 16 octobre est dédiée à la Journée mondiale de l’alimentation. Le ministère de l’Agriculture et des Aménagements hydroagricoles n’a pas été en marge de la commémoration de ladite Journée. Le département a, en effet, commémoré la 39e Journée mondiale de l’alimentation, le 16 octobre 2019 à Bobo-Dioulasso. Cette Journée était placée sous le thème : «Agir pour l’avenir : Alimentation saine pour un monde faim zéro». Le représentant de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et agriculture au Burkina Faso, Daouda Sau, a remercié le gouvernement burkinabè pour les efforts déployés en matière de sécurité alimentaire.
Il a affirmé que cette Journée invite les différents décideurs à l’action pour permettre à tous de bénéficier d’une alimentation saine. «Les gouvernements doivent adopter des politiques, normes et règlements alimentaires pour une production d’aliments sûrs et nutritifs accessible à tous», a-t-il ajouté. A en croire le représentant du ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydroagricoles à la cérémonie, Antoine Atiou, par ailleurs gouverneur des Hauts-Bassins, «atteindre la faim zéro consiste également à nourrir les individus avec une gamme d’aliments variés». Il a fait savoir que la sécurité alimentaire n’est pas qu’une question de quantité mais aussi de qualité. Antoine Atiou a interpellé la population sur les régimes alimentaires malsains qui sont devenus un facteur de risque principal. «Nous sommes passés d’une alimentation végétale à une alimentation hypercalorique. Nous avons de plus en plus recours à la nourriture de fastfood, celle vendue dans la rue ou aux plats cuisinés à emporter», a soutenu Antoine Atiou. Il a demandé aux différents acteurs de changer de mode de production, d’approvisionnement et de consommation. Par ailleurs, il a invité les acteurs nationaux et les partenaires au développement à œuvrer pour relever le défi de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Burkina Faso. Les différentes autorités ont effectué des visites dans les stands afin de prendre connaissance des différentes structures présentes. La veille de cette célébration, un panel sur l’état des lieux de la sécurité sanitaire des aliments, a eu lieu le 15 octobre 2019.
Il s’est tenu sur cinq communications. Ce sont, entre autres, une communication sur la sécurité sanitaire des aliments, l’utilisation des produits chimiques dans l’agriculture et leurs conséquences, l’inspection sanitaire des produits d’origine animale et halieutique, le rôle des collectivités territoriales dans l’assurance de la sécurité sanitaire des aliments et la veille citoyenne et assurance de la qualité des produits alimentaires. Des recommandations ont été faites à la fin de ce panel et plaident pour le renforcement de la sensibilisation et l’incitation au respect du règlement sur l’importation des produits alimentaires.
Diro Benoît Wilfried TOE
Nafissatou LAGUEMPEDO
(Stagiaires)