Accès au Fonds vert pour le climat

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en collaboration avec le ministre de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique (MEEVCC), a lancé officiellement, le jeudi 16 mai 2019 à Ouagadougou, le démarrage des activités du projet : «Evaluer les opportunités du secteur de la forêt et de l’utilisation des terres au Burkina Faso, pour soutenir les interventions d’adaptation et d’atténuation du changement climatique, en particulier dans le cadre de l’initiative de la grande muraille verte».

Le Burkina Faso, à l’instar des autres pays, s’est engagé, à travers l’initiative de la grande muraille verte du Sahara et du Sahel, à lutter contre la désertification et la dégradation des terres. La difficulté majeure est l’accès aux différents financements, dont celui du fonds vert pour le climat. Pour pallier ce problème, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), une entité accréditée auprès du fonds, a accompagné le mi-nistère de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique (MEEVCC) à formuler et soumettre un projet.
Il s’agit du projet : «Evaluer les opportunités du secteur de la forêt et de l’utilisation des terres au Burkina Faso pour soutenir les interventions d’adaptation et d’atténuation du changement climatique, en particulier dans le cadre de l’initiative de la grande muraille verte». Le lancement officiel est intervenu, le jeudi 16 mai 2019, à Ouagadougou.
D’une durée de 12 mois et d’un montant d’environ
190 000 000FCFA, le programme permettra d’amé-liorer la capacité du Burkina Faso à formuler les projets, les directives qui puissent permettre d’accéder au financement du Fonds vert pour le climat.

Intensifier les interventions prioritaires d’adaptation

«Il va mettre en place et opérationnaliser le processus de consultation multipartite pour développer des interventions pour le secteur de la forêt et l’utilisation des terres au profit de la zone d’intervention et intensifier des interventions prioritaires d’adaptation et d’atténuation pour le financement du fonds», a souligné le représentant du ministre, Rasmané Ouédrago.
Selon lui, il s’agit également d’organiser un dialogue de structures entre l’autorité, les collectivités territoriales et les organisations de la société civile pour conjuguer les efforts afin de faire face à la me-nace du changement climatique par une mobilisation conséquente des fonds. Et le coordonnateur de l’initiative de la grande muraille verte du Sahara et du Sahel, Adama Doulkoum, d’ajouter qu’il s’agit de trouver les techniques de mobilisation des ressources financières importantes pour lever les défis de la désertification. «Nous allons faire un diagnostic plus approfondi de la situation au Burkina à travers des ateliers régionaux, dégager des idées de projets et l’ensemble de ces analyses croisées permettront de dégager des priorités», a –t-il indiqué.
Pour le représentant par intérim de la FAO, Lofti Allal, le programme, qui comprendra plusieurs projets d’adaptation et d’atténuation du changement climatique, vise à renforcer l’engagement du Burkina Faso vis-à-vis du fonds. «Il sera mis en œuvre par une équipe de trois consultants nationaux et un international en plus d’un coordonnateur national», a expliqué le représentant par intérim. A cet effet, M. Ouédraogo a invité l’ensemble des acteurs à s’approprier le mécanisme du Fonds vert pour le climat afin de bénéficier des financements.

Fleur BIRBA

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