Agence d’information du Burkina : Le SG, le DAF et le DCMEF installés

La Directrice générale de l’Agence d’information du Burkina (AIB), Séraphine Somé, a successivement installé dans leurs fonctions, le Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers (DCMEF), Madi Nassa, le Secrétaire général (SG), Alban Kini, et le Directeur de l’administration et des finances, Rigobert Toé, le mardi 28 janvier 2025 à Ouagadougou.

 

Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, avec à son actif plus 18 années d’expériences professionnelles, Alban Kini, fait son retour « à la maison », en tant que Secrétaire général (SG) de l’Agence d’information du Burkina (AIB). Nommé en Conseil des ministres du 15 janvier 2025, celui qui a occupé le poste de Directeur de l’AIB, de 2018 à 2023, au moment où l’organe était une direction technique des Editions Sidwaya, a été installé dans ses fonctions, le mardi 28 janvier, par la Directrice générale de l’Agence, Séraphine Somé.

Le SG de l’AIB, Alban Kini, a remercié les premiers responsables du ministère en charge de la communication et la DG de l’Agence pour la confiance placée en lui.

Directeur général adjoint des médias et de la communication avant sa nomination à ce poste, M. Kini dit appréhender ce « come-back » comme un challenge et non « un retour sur un terrain connu ou même conquis ». « Je reviens au moment où l’Agence vient d’accéder au statut autonome (ndlr, août 2024), celui d’EPE avec des défis énormes à relever. Au nombre de ces défis, figurent la résilience face aux questions sécuritaires, l’organisation ou la réorganisation interne, en vue de répondre efficacement aux exigences socio-économiques actuelles, des médias, etc », a-t-il relativisé.

Il a donc demandé à ses collaborateurs leur accompagnement, parce que le rayonnement de l’AIB dépendra de l’apport de chacune et de chacun. Déjà, la DG/AIB l’a exhorté à une meilleure coordination des structures administratives et des organes techniques sous sa responsabilité par la mise en œuvre d’actions innovantes afin de garantir aux usagers des informations fiables, complètes et objectives.

 

Assurer le rayonnement de l’AIB

 

Après ce cérémonial, c’est au tour de cet autre « produit » des Editions Sidwaya, Rigobert Toé, lui aussi riche de plus de 18 ans d’expériences, de « s’installer » comme Directeur de l’administration et des finances (DAF) de l’Agence. Pour lui, ce moment marque un retour aux sources, pour avoir eu le privilège de démarrer sa carrière professionnelle aux Éditions Sidwaya, à une époque où l’AIB et Sidwaya ne formaient qu’une seule entité. « Je suis pleinement conscient des défis qui nous attendent, mais je suis convaincu qu’ensemble, avec la mobilisation et la collaboration de l’ensemble du personnel de l’AIB, nous saurons les relever avec succès », a-t-il soutenu.

Celui qui occupait jusque-là le poste de responsable de la commande publique, des affaires immobilières et de l’équipement au Service national pour le développement (SND) a aussi exprimé son désir de travailler dans un esprit d’équipe et de concertation avec tous les acteurs impliqués, pour ensemble contribuer à renforcer les bases institutionnelles et financières de l’EPE, afin d’assurer sa durabilité et son rayonnement. Pour y arriver, la Directrice générale de l’AIB l’a invité à implémenter de nouveaux outils innovants afin de garantir une gestion saine et transparente des derniers publics, le tout, en manageant de la direction avec l’esprit d’écoute, la créativité, l’anticipation et le respect de l’orthodoxie financière.

Le personnel de l’AIB a été invité à accompagner les nouveaux responsables dans la réussite de leurs missions.

Une heure plus tôt, le Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers (DCMEF) de l’Agence, Madi Nassa, a été installé. Ce dernier s’est engagé à soutenir la structure pour l’atteinte des résultats escomptés. Avec lui, le représentant du Directeur général du contrôle des marchés publics et des engagements financiers (DGCMEF), Sinaly Coulibaly, a insisté, entre autres, sur le contrôle a priori permanent et le contrôle a posteriori de l’exécution budgétaire de l’État, des collectivités territoriales et des établissements publics de l’État (EPE). M. Coulibaly lui a rappelé que le contrôle porte sur la légalité et la régularité des opérations ainsi que sur la sincérité des propositions de dépenses publiques.

La Rédaction

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