Communautés africaines vivant au Burkina Faso: des échanges pour consolider le processus d’intégration

Le ministre délégué chargé de l’Intégration africaine, Maxime Koné : « Il est de notre responsabilité d’aider les peuples vivant chez nous, à s’intégrer ».

Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur a organisé, le jeudi 10 juin 2021 à Ouagadougou, une rencontre d’échanges avec les communautés africaines résidant au Burkina Faso.

Le ministère en charge des affaires étrangères ambitionne établir une relation de confiance entre lui et l’ensemble des communautés africaines vivant au Burkina Faso. A cet effet, il a convié celles qui résident à Ouagadougou à une rencontre d’échanges, le jeudi 10 juin 2021 à Ouagadougou. Pour le ministre délégué chargé de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, Maxime Koné, l’initiative se veut être une prise de contact avec les responsables des communautés africaines vivant au pays des Hommes intègres, depuis la formation du gouvernement, le 10 janvier 2021, à la suite de la réélection du président Roch Marc Christian Kaboré.

« Nous avons voulu prendre langue avec la communauté africaine étrangère vivant dans notre pays, discuter et voir comment, ensemble, nous allons consolider le processus d’intégration de ces peuples », a justifié le ministre Koné. Pour lui, le gouvernement burkinabè reste engagé à faire de l’intégration harmonieuse des communautés africaines une réalité. C’est pourquoi, a-t-il souligné, le département qu’il dirige a été institué pour promouvoir cette intégration.
« Cela dénote de la volonté du chef de l’Etat d’imprimer un nouveau dynamisme à l’action d’intégration sous régionale », a soutenu Maxime Koné.

Réussir le pari de l’intégration

La communauté africaine vivant au Burkina Faso s’est mobilisée
pour ces échanges avec le ministre Koné.

Il a fait savoir que la caravane de l’intégration qui n’a pas pu se tenir l’année dernière, à cause de la pandémie du coronavirus, se tiendra cette année. Elle sera placée, a-t-il relevé, sous le signe de la promotion de la réconciliation nationale entre les fils et filles du Burkina Faso et du renforcement de la cohésion sociale entre les communautés africaines vivant sur le territoire national. Déjà, le ministre délégué a dit toute sa disponibilité à accompagner la coordination de la communauté africaine vivant au Burkina dans son intégration, pour le bonheur de ses membres.

En revanche, Maxime Koné a exhorté les responsables de la coordination au respect des textes en vigueur dans le pays pour une véritable intégration réussie. Pour le Secrétaire général (SG) de cette structure, Faustin Kouadio Toumey, cette rencontre est salutaire à plus d’un titre. De son point de vue, elle va permettre, en effet, à la communauté et au département des Affaires étrangères de se mettre au même diapason aux fins de réussir le pari de l’intégration, chère, selon lui, aux chefs d’Etat de la sous-région. Reconnaissant l’hospitalité « légendaire » de leur pays d’accueil, M. Kouadio a rassuré que les objectifs escomptés seront atteints pour le bien de tous.

Soumaïla BONKOUNGOU

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