Il abuse d’une veuve

Il abuse d’une veuve
P.B., veuve, la quarantaine bien sonnée, domiciliée à Koudougou, a comparu, le mercredi 17 février 2021, devant le Tribunal de grande instance (TGI) de Koudougou pour détention abusive des biens d’autrui. Les faits remontent à janvier 2016 où P.B. a fait la connaissance de N.L., employé domicilié à Koudougou également et marié sous le régime monogamie biens communs avec son épouse (deux enfants). De cette rencontre est née une relation amoureuse qui a duré quatre ans où la vie était rose. Au bout de ces années de concubinage, leur vie de couple devenue tumultueuse les a conduits à une séparation en 2019. N.L., qui avait équipé la maison de P.B. dans laquelle il venait séjourner, décide de récupérer le matériel composé d’un lit, de meubles de salon, d’une valise et d’une moto. P.B. s’oppose à l’enlèvement du matériel et dans la foulée, elle aménage dans une autre maison. Après plusieurs tentatives vaines, N.L. déposera une plainte au parquet. Devant la barre, la dame a fait savoir qu’à un moment donné, son compagnon n’arrivait plus à honorer le loyer et elle a dû solder les arriérés que N.L. a promis de rembourser, lorsque sa situation financière le lui permettrait.

Elle a donc gardé le matériel en question en contrepartie de l’ensemble des dépenses de la maison évaluées à 530 000 F CFA. Le juge a estimé que N.L. a profité de la situation de détresse de la veuve, pour abuser d’elle pendant quatre ans, lui promettant un mariage qui n’a pas eu lieu.
Le parquet avait requis une peine de 12 mois et une amende de 300 000 F CFA, le tout assorti de sursis contre la veuve, reconnue coupable de faits de rétention abusive de biens d’autrui. Mais le tribunal a préféré relaxé purement et simplement P.B. Pour le juge, N.L n’a pas l’intention d’aller mettre le matériel chez lui à la maison, mais c’est certainement pour aller placer dans une maisonnette pour abuser d’une autre veuve. « Votre épouse légale doit même vous poursuivre pour adultère, des faits qui sont aussi punis par la loi », a ajouté le juge.

Une fille de 14 ans kidnappée par amour
B.R., âgé de 24 ans, domicilié à Perkoa et poursuivi pour enlèvement de mineure, a comparu, le mercredi 17 février 2021 à la barre du TGI de Koudougou. Courant décembre 2020, il aurait intercepté sur son chemin D.M. âgée de 14 ans et élève au Collègue d’enseignement général (CEG) de Pouni-Nord dans la province du Sanguié pour la conduire chez lui à la maison, aux fins de faire d’elle son épouse, alors que cette dernière se rendait au marché de la localité. Ayant constaté l’absence de sa fille, D.H. a engagé des recherches qui lui ont permis de retrouver les traces de sa fille chez B.R. Mais ce dernier aurait confié au géniteur que pour rien au monde, il laisserait repartir la fille pour soi-disant poursuivre ses études. « Nous nous aimons et nous avons décidé de vivre ensemble », aurait-il lancé. Face à son intransigeance, le père de la fille s’est rendu à la gendarmerie pour une convocation. Appelé à la barre, B.R. a reconnu les faits, mais il a indiqué que la fille lui a menti sur son âge, parce qu’elle lui aurait dit être âgée de 16 ans. Elle a séjourné chez lui pendant 47 jours, période durant laquelle, il a reconnu avoir eu des rapports sexuels avec elle. Déclaré coupable, B.R., qui a une femme et un enfant, a été condamné à 24 mois dont six fermes et une amende de 500 000 F CFA ferme. Le juge a demandé à D.M. de retourner suivre ses cours au lieu de se laisser baratiner par un vendeur d’illusion. Au bord des larmes, elle est revenue s’asseoir la tête baissée, remémorant certainement les bons moments de cette courte aventure amoureuse.

Rassemblée par Beyon Romain NEBIE

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