La SGEIM du maire de Bobo-Dioulasso attaquée en justice

La commune de Bobo-Dioulasso vient de créer, en fin juillet, une nouvelle structure pour gérer les infrastructures marchandes de la ville. Il s’agit de la Structure de gestion des équipements et des infrastructures marchandes (SGEIM) de Bobo-Dioulasso. Elle est censée, selon certaines sources, remplacer la Structure de gestion du marché (SGM) créée dans les années 2000.

La SGM est chargée de  gérer le marché central de Bobo-Dioulasso et le marché des fruits et légumes. Depuis un certain temps, le courant ne passe plus entre le maire de la commune, Bourahima Sanou et le président de la SGM, Ibrahim Traoré. Le maire accuse le président de mauvaise gestion et d’insubordination, tandis que pour M. Traoré, le marché ne relève pas de la commune et n’a pas par conséquent de compte à rendre au maire. Le maire a, d’ailleurs, plusieurs fois, révoqué de sa fonction de président, Ibrahim Traoré, mais la justice l’a chaque fois réhabilité.

La création de la SGEIM a, en outre, fait l’objet d’une attaque en justice, parce que les plaignants trouvent que sa création n’a pas suivi toutes les procédures en matière de création des entreprises locales. Ce dossier du marché de Bobo-Dioulasso s’est aussi retrouvé dans les bureaux du Médiateur du Faso. La Structure de gestion du marché de Bobo-Dioulasso a été créée dans les années 2000 par la commune et l’Agence française de développement (AFD).

L’AFD avait financé la réhabilitation du marché à hauteur de 3 milliards F CFA. Les commerçants, eux, avaient contribué pour plus d’un milliard FCFA. Selon les clauses, la SGM doit gérer le marché de 2001 à 2026, date à l’issue de laquelle le marché sera rétrocédé à la commune de Bobo-Dioulasso.


Bobo-Dioulasso a fait peau neuve, mais…

Le Forum national des jeunes se tient, du 18 au 21 septembre 2019, à Bobo-Dioulasso. Pour l’occasion, les premiers responsables de la commune ont mis les petits plats dans les grands. En effet, plusieurs rues ont été débarrassées de leurs herbes et ordures. Ce qui donne des routes bien propres. Certaines ont d’ailleurs été embellies d’enseignes lumineuses et des couleurs nationales. Le geste est à saluer à sa juste valeur. Mais, le hic est qu’il ne faut pas attendre de « recevoir un hôte avant de nettoyer sa maison ». En agissant ainsi, tout laisse à penser qu’il y a parfois un manque de vision dans la gestion des affaires publiques. La propriété de notre cadre vie doit être un acte permanent et non intermittent.


 Bolibana retrouve « sa rivière »

Dur, dur de circuler dans certains quartiers de Bobo-Dioulasso surtout les quartiers périphériques en cette période de saison pluvieuse. Des voies délabrées, des flaques d’eau, c’est la croix et la bannière pour quitter ou rejoindre son domicile. Au secteur n°23 de Bobo-Dioulasso (quartier Bolibana), une « rivière » s’est même constituée et coule à longueur de journée pendant plus d’un mois sans discontinuer. Cette rivière, qui prend sa source au Centre d’enfouissement technique (CET) situé en amont, traverse tout le quartier pour se déverser dans le marigot Houet situé en aval. C’est le trop plein des retenues d’eau du CET qui se déverse ainsi dans le quartier. La rivière devient importante en cas de pluie. Et cela plus de deux ans que cette situation se présente dans le quartier à chaque saison de pluie.


Bobo-Dioulasso a son marathon international

La cité de Sya a désormais son marathon international. La première édition sera courue, le dimanche 22 septembre 2019, sous le thème : « Ensemble pour un monde solidaire et de paix ». Ce marathon est porté par un groupe de presse et de communication dénommé Africa média innovation stratégique et développement (AMISD) dont la promotrice est Aicha Dabré. Il vise, selon elle, un double objectif. Non seulement le marathon entend marquer la journée internationale de la paix (21 septembre), mais aussi c’est l’occasion pour ce groupe de lancer officiellement ses activités à Bobo-Dioulasso. A la date du 20 septembre, ce sont environ 500 personnes essentiellement du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire qui se sont inscrites pour le grand départ du côté du grand carrefour menant au stade omnisport.


Les 30 ans de la CARFO à Bobo-Dioulasso

Les 30 ans de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) seront marqués d’une pierre blanche, du 25 au 27 septembre 2019, dans la cité de Sya. A voir le chronogramme des activités proposées, tout laisse à penser que la fête s’annonce belle. En effet, des stands d’exposition, des jeux de société, une journée traditionnelle, un don de vivres, sont entre autres, les activités à l’affiche de ces festivités. Le point de chute de cette célébration sera un cross populaire regroupant les forces vives de la ville.


Nouna : la police saisit des machines à sous

Dans la nuit du 17 septembre 2019, la police de Nouna a effectué une opération de retrait des machines à sous sur différents sites de la ville. Les machines à sous inondent depuis quelques mois la ville de Nouna et les villages environnants. D’origine chinoise, celles-ci sont disposées généralement devant les boutiques, les kiosques et les magasins, des lieux de fréquentation privilégiés de la jeunesse en quête d’argent facile. Le jeu se fait sur la base d’une introduction d’une pièce de 100 F et le gain se chiffre a tout au plus à la somme de dix mille (10 000) F. Le problème de ces machines est qu’elles enrichissent son propriétaire et appauvrissent la population. D’où cette descente nocturne de la police.

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