Centenaire de l’armistice :hommage aux soldats de la liberté

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a participé ce dimanche 11 novembre 2018 à la cérémonie commémorative du centenaire de l’armistice aux côtés de nombreux autres chefs d’Etat et de gouvernement à l’Arc de Triomphe. Le président français, Emmanuel Macron, a fustigé le nationalisme avant d’inviter à placer la paix plus haut que tout.
Plus de 72 chefs d’Etat et de gouvernement  sont venus à Paris rendre hommage aux soldats tombés lors de la première guerre mondiale (1914-1918), le 11 novembre 2018, marquant le centenaire de l’armistice, l’accord de paix qui a mis fin à la guerre. Peu avant,  le président français Emmanuel Macron a reçu au palais de l’Elysée dans la matinée, les chefs d’Etat et de gouvernement dont celui du Burkina Faso Roch Marc Christian Kaboré.
Les chefs d’Etat ont été ensuite conduits en bus à l’Arc de Triomphe pour la célébration de l’armistice. Une cérémonie ponctuée par des honneurs militaires, de lecture de témoignage par des élèves, le ravivage de la flamme, mais surtout le discours du président français Emmanuel Macron.
En effet, le président français a rappelé les affres occasionnées par cette guerre. Quatre longues et terribles années de guerre «funeste», qui a fait 10 millions de morts, 6 millions d’orphelins, 6 millions de blessés, des millions de blessés civils et un milliard d’obus tirés sur le sol français a  fait savoir Emmanuel Macron. «L’humanité s’était enfoncée dans le labyrinthe hideux d’affrontements sans merci, dans un enfer qui engloutit tous les combattants, de quelque côté qu’ils soient, de quelque nationalité qu’ils soient», a fait comprendre Emmanuel Macron.
Emmanuel Macron a évoqué la participation d’autres contingents à la bataille, dont des soldats africains qui ont contribué à reconquérir la liberté. En effet, plus de 200 mille soldats venus d’Afrique de l’Ouest ont combattu pour la France pendant cette période et 30 000 d’entre eux ont perdu la vie. «Des étrangers venus du monde entier parce que la France représentait pour eux tout ce qu’il y avait de beau dans ce monde», dit-il
Pour le président Macron, la commémoration du centenaire doit être un moment de souvenir des actes glorieux des devanciers qui se sont sacrifiés pour la liberté. «Souvenons- nous, n’oublions pas, car le souvenir de ces sacrifices nous exhorte à être dignes de ceux qui sont morts pour que nous puissions être libres», a déclaré Emmanuel Macron avant d’ajouter : «Souvenons-nous : ne retranchons rien de ce qu’il y avait de pureté, d’idéal, de principes supérieurs dans le patriotisme de nos aînés».
Dans l’après-midi du 11 novembre, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a pris part au forum de Paris pour la paix. Le chef de l’Etat burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, depuis son arrivée à Paris, le vendredi 9 novembre, a visité le lendemain, 10 novembre, le musée d’Orsey dans l’après-midi en présence de nombreux autres chefs d’Etat.  «Picasso, bleu et rose», une exposition du peintre impressionniste et chantre du cubisme, Pablo Picasso, qui évoque en «bleu» les périodes sombres et «en rose» avec la découverte de son idylle, l’espérance et la joie.  A l’issue de cette visite muséale, le président Roch Marc Christian Kaboré a pris part à un dîner offert par son homologue Français aux chefs d’Etat, de gouvernement et d’organisations internationales.

Direction de la communication
de la présidence du Faso

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