La statuette du buste du cinéaste sénégalo-Béninois Paulin Soumanou Vieyra, a été dévoilée, le 23 février 2025, au siège de FESPACO. Cet hommage lui est rendu dans le cadre de la célébration de son centenaire de naissance.
Paulin Soumanou Vieyra est un Béninois de naissance, sénégalais d’adoption. Né, le 31 janvier 1925, il est décédé le 4 novembre 1987. Compagnon de Sembène Ousmane, il a été le premier cinéaste d’Afrique noire, historien et critique de cinéma. A l’occasion de sa 29e édition, le FESPACO lui a rendu un hommage le 23 février, en dévoilant la statuette de son buste, situé à son siège. « Aujourd’hui nous dévoilons la statuette du buste de Paulin Soumanou que beaucoup de jeunes ne connaissent pas, alors qu’il a été quelqu’un d’important, qui a beaucoup apporté au cinéma africain, en l’exposant au monde. Il nous a quittés, il y a 38 ans. », a dit Gaston Kaboré, l’un des doyens du cinéma burkinabè et africain. Il a poursuivi en disant qu’il y a des moments où le passé, le présent et le futur s’épousent, comme si le temps ne devrait jamais s’arrêter.
« Je pense que Paulin Soumanou Vieyra, qui nous entend surement doit se dire qu’ils continuent de faire les choses, comme nous l’avons rêvé, comme nous l’avons souhaité », a poursuivi Gaston Kaboré. Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme retient de Paulin Soumanou Vieyra, qu’il a été un grand africain, un panafricaniste qui a travaillé à valoriser le cinéma africain et la culture africaine. Le réalisateur Stéphane Soumanaou Vieyra, fils de l’illustre disparu s’est dit honoré par l’évènement. « Je suis très fier d’être ici, en terre du FESPACO que mon père a contribué à créer. Je suis là pour l’accompagner dans cet événement honorifique, qu’est le centenaire de sa naissance. C’est avec fierté que je vais dévoiler le buste de mon père. C’est un choix qui honore toute la famille », s’est-
t-il réjoui. Il a également confié qu’à travers l’Association PSV – Films, créée en 2012, l’œuvre de son père, de son entrée à l’école de cinéma jusqu’à sa mort, est préservée.
Mariam OUEDRAOGO
