Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a tenu, le samedi 7 décembre 2019 à Ouagadougou, un congrès extraordinaire qui a permis la levée des sanctions infligées à ses 27 militants.
«Cette levée de sanctions est totale et sans restriction. Il y a eu un grand débat autour de ceux qui n’ont fait que des désistements d’instance. Mais, le congrès a estimé qu’il faut leur tendre la main pour leur montrer que le CDP a besoin d’unité et de cohésion ». C’est l’information principale qu’a donnée le président du Congrès pour la démocratie et du progrès (CDP), Eddie Komboïgo, à la fin d’un congrès extraordinaire de son parti, le samedi 7 décembre 2019 à Ouagadougou. A l’entendre, cette rencontre fait suite aux orientations du président d’honneur, Blaise Compaoré.
« Nous leur demandons de ne plus jamais se présenter en justice contre le CDP et de revenir dans les instances pour que nous puissions discuter et trouver des solutions », a souligné M. Komboïgo. Il a fait savoir que le congrès a décidé que les membres démissionnaires doivent faire une demande d’adhésion ou de réintégration. Concernant l’absence des 27 sanctionnés au congrès, il a confié qu’une lettre leur a pourtant été adressée pour y participer.
Eddie Komboïgo a insisté sur le rôle
« indiscutable » du président d’honneur dans la bonne marche du CDP et dont la vision est de travailler davantage à la cohésion, dans une nécessité de survie et du salut du parti. Et d’ajouter qu’il importe pour tous les militants, de faire valoir les valeurs de tolérance et de pardon, de discipline et de loyauté, de confiance et de respect. Interrogé sur le choix des candidats du CDP à la présidentielle et aux législatives de 2020, M. Komboïgo a fait savoir qu’un congrès devra statuer sur la question, « au plus tard le 31 janvier prochain ». Il a rassuré de la tenue de primaires si toutefois il y a plusieurs candidats à la candidature du CDP à la présidentielle.
Achille ZIGANI
(Collaborateur)