L’Union nationale des établissements secondaires catholiques (UNESC) a convié la presse, le jeudi 28 novembre 2019 à Ouagadougou, pour leur dévoiler les différentes activités de clôture de son jubilé d’or, prévu du 5 au 7 décembre prochain.
1959-2019. Cela fait déjà 50 ans que l’Union nationale des établissements secondaires catholiques (UNESC) projette les rayons de son expérience sur la marche de l’éducation catholique. Pour commémorer ce jubilé d’or qui aura lieu du 5 au 7 décembre 2019 sous le thème : «50 ans au service de l’Eglise et de la nation dans l’éducation : défis et perspectives», l’union a présenté son programme d’activités de clôture aux journalistes, le jeudi 28 novembre 2019 à Ouagadougou. La directrice du Collège Notre-Dame de Kologh-Naaba, Sœur Edith Sawadogo, a noté qu’au cours de cette commémoration, il y aura des panels, des expositions, une kermesse, des olympiades regroupant 16 établissements finalistes, une compétition en slam, en balai et une soirée culturelle. Le président de l’UNESC, Alain Kombasséré, a souligné que l’union est une association d’un nombre d’établissements d’enseignement secondaire et postprimaire conventionnés catholiques du Burkina Faso. A la date de 2019, elle compte 82 établissements membres à travers le Burkina Faso, environ 40 mille élèves et 2 800 encadreurs. Depuis sa création jusqu’à nos jours, l’UNESC selon lui, tient toujours haut le flambeau dans la réussite des examens scolaires. «Pour les sessions 2018 et 2019, au BEPC, CAP et BEP, nous avons enregistré un taux de réussite de 78,41%. Au Baccalauréat toutes séries confondues, nous avons eu un taux de 82,68%», s’est réjoui M. Kombasséré. Et d’ajouter qu’en célébrant ce jubilé, ce ne sont pas les 50 dernières années de l’union qui comptent, mais bien la vie de celle-ci pour les 50 prochaines années. Il a convié tout le monde sans distinction de sexe ni de religion, à prendre part à ce jubilé d’or. Le coparrain, Seydou Zagré, a également invité tous les anciens élèves des établissements de l’union, à s’associer à la clôture des activités et à faire en sorte que les générations actuelles sachent qu’il y a de bels exemples à suivre et que l’union continuera à apporter sa ‘’pierre’’ à la bonne formation du citoyen. «Le bilan des activités jubilaires est positif car des présidents et de nombreux ministres de nos jours, ont fréquenté dans des établissements catholiques», a-t-il justifié.
Afsétou SAWADOGO