L’administration burkinabè est depuis un certain temps engagée dans un processus de modernisation. A ce titre, elle tente tant bien que mal d’améliorer l’offre de service aux usagers. Une action à saluer. Cependant, l’état de certains services est déplorable. Il suffit de s’y rendre pour s’en convaincre.
Des chaises sales, inappropriées ou inconfortables, des tables qui ne sont pas adaptées, des plafonds troués, etc. sont, entre autres éléments du triste spectacle qui s’offre au visiteur. Pendant la saison des pluies, des bureaux sont impraticables avec à la clé des endroits où se dégagent de fortes odeurs de moisissures, de chauves-souris ou de roussettes.
Dans ces conditions, il est clair que la productivité de l’agent s’en trouve affectée. Même si l’on peut imputer en partie cette situation à la modicité des ressources de l’Etat, force est reconnaître que certains outils ne sont pas de bonne qualité. C’est pourquoi, il est vivement souhaitable que les responsables de certains services publics songent à mettre leur personnel dans des conditions idoines de travail, afin d’accroître leur rendement.
Gaspard BAYALA