Improving Malaria Care: Un nouveau projet intégré, en gestation

Mise en œuvre par l’Organisation non gouvernementale, Jhpiego,
le projet Improving Malaria Care (IMC) a refermé ses portes, le lundi 14 décembre 2020, à Ouagadougou.

Le paludisme est l’une des maladies qui tue chaque année des milliers de personnes au Burkina Faso. Fort de ce constat, les Etats-Unis d’Amérique a approuvé en 2013, un projet dénommé : ’’Improving Malaria Care’’ en vue d’améliorer la prise en charge du paludisme. Sept ans après, ledit projet a refermé ses portes sur des notes de satisfaction. Car sur les activités-clés menées, à savoir la prévention, la chimio prophylaxie du paludisme saisonnier, le renforcement des capacités des acteurs aux niveaux national et local, le traitement préventif intermittent et la communication pour le changement le bilan est positif a affirmé le directeur-pays de Jhpiego, Jérémie Zoungrana. Selon lui, le projet a évité la mort à environ 17 795 femmes enceintes et aux enfants de moins de 5 ans. Il a fourni du traitement à 1,5 million de femmes enceintes et octroyé 2,5 millions de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action. Il a également permis de protéger 400 000 enfants chaque année du paludisme à travers la chimio prévention…C’est pourquoi, la ministre de la Santé, Claudine Lougué, a remercié l’ensemble des acteurs pour le travail abattu dans cette lutte. Elle a particulièrement salué l’excellence de la coopération américano-burkinabè qui a permis l’atteinte de ces résultats. « A l’heure du bilan, je souhaiterais que vous soyez tous fiers des changements positifs que vous avez contribué à introduire au sein des populations, dans la lutte contre le paludisme », a-t-elle laissé entendre. Et pour montrer sa bonne foi dans la consolidation des acquis, Claudine Lougué a pris l’engagement, au nom du gouvernement burkinabè, de jouer sa partition afin de gagner durablement la lutte contre cette maladie et la conquête d’un bien-être des populations. Financé à hauteur de plus de dix milliards F CFA, ce projet a bénéficié de l’appui du gouvernement américain, à travers le programme présidentiel de lutte contre le paludisme. Pour l’ambassadeur des Etats-Unis au Burkina Faso, Alexandra Clark, la conviction de son gouvernement à travers ces programmes est claire. « Si nous parvenons ensemble à réduire l’incident du paludisme de manière durable, nous pourrons en atténuer les effets négatifs sur la vie de nombreuses personnes en Afrique », a-t-elle soutenu. Mme Clark a rassuré le gouvernement burkinabè du soutien de son pays à poursuivre la lutte contre le paludisme. « Nous sommes sur le point de finaliser la conception d’un nouveau projet intégré de lutte contre le paludisme. Une fois finalisé, ce nouveau projet poursuivra le travail déjà réalisé pour assurer la protection des enfants et des femmes enceintes », a expliqué l’ambassadeur Clark. Le projet Improving Malaria Care a contribué à faire reculer les taux de mortalité et de morbidité liés au paludisme en sauvant par la même occasion, la vie de nombreuses populations exposées à cette maladie.

Donald Wendpouiré NIKIEMA
tousunis.do@gmail.com

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