IVe édition du prix du journalisme pour la paix et la cohésion sociale : Sidwaya rafle 4 prix dont le 1er prix en presse écrite

La commission épiscopale justice et paix du Burkina Faso a organisé la IVe édition du Prix du journalisme pour la paix et la cohésion sociale (PJPCS), le mardi 10 juin 2025, à Ouagadougou.

4 journalistes des Editions Sidwaya ont remporté des prix lors la IVe édition du Prix du journalisme pour la paix et la cohésion sociale (PJPCS), mardi 10 juin 2025 à Ouagadougou. Il s’agit de Adama Sedgo, classé 1er prix dans la catégorie presse écrite avec une moyenne de 16,40/20 pour son œuvre : « Culture hors-sol à Dédougou : Une alternative de survie pour les femmes déplacées internes ». Abdel Aziz Nabaloum a raflé le 2e prix avec son œuvre : « Résilience des veuves des FDS : Ces femmes qui refusent de sombrer ». Il a obtenu une moyenne de 15,9/20. Mamady Zango a été le lauréat du 3e prix. Avec son article : « Province du Nahouri : Des actions qui brisent les barrières entre civils et militaires », il a eu une moyenne de 15,8/20. Alpha Sékou Barry a obtenu le prix spécial du partenaire OXFAM avec une moyenne de 15,7/20. C’est le reportage : « Apprentissage de métiers : Une autre vie pour des femmes et filles vulnérables » qui lui a valu cette distinction. Le représentant des lauréats des Editions Sidwaya, Adama Sedgo s’est réjoui des prix reçus. « Nous dédions ces prix à tous les travailleurs des Editions Sidwaya », a-t-il confié.

Initiée par la commission épiscopale justice et paix du Burkina Faso, la IVe édition du PJPCS s’est tenue sur le thème : « Renforcement de la paix et de la cohésion sociale à travers la promotion de la résilience, du dialogue communautaire et la lutte contre l’extrémisme violent et la radicalisation ». Au total, 17 journalistes dans les catégories presse en ligne, presse écrite, radio et télévision ont reçu des prix. Les 1ers dans chaque catégorie sont repartis avec un chèque de 500 000 F CFA, une attestation et un trophée. Les 2e ont eu un chèque de 300 000 F CFA et une attestation et les 3e un chèque de 200 000 F CFA et une attestation. Le partenaire OXFAM a remis 4 prix spéciaux d’une valeur de 250 000 F CFA pour les lauréats en radio et télévision et 200 000 F CFA pour le vainqueur en presse en ligne et écrite. La Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH) a remis un prix spécial de 300 000 F CFA.

Des recommandations

La présidente du jury, Dominique Nyameogo, a confié que pour la IVe édition, 51 œuvres ont été enregistrées dont 9 en presse écrite, 18 en presse en ligne, 7 en radiodiffusion et 7 en télévision. Elle a mentionné que le jury a travaillé conformément au règlement intérieur en tenant compte des recommandations de l’édition précédente. A l’issue des travaux, le jury a félicité les candidats pour leur contribution à la promotion de la paix et de la cohésion sociale. Comme à chaque édition, le jury a déploré le non-respect du format par certains candidats et des titres non-accrochants. Dans le but d’améliorer les éditions à venir, le jury a fait des recommandations à l’endroit des candidats et à la commission épiscopale justice et paix. Le jury a préconisé d’améliorer les attaques, les transitions, la titraille, le respect des formats, la qualité des sons et de l’image. Le secrétaire général régional de la commission épiscopale justice et paix, Abbé Herman Ouédraogo a remercié l’ensemble des partenaires et les premières autorités du Burkina qui ont contribué à la réalisation de la IVe édition. Le chargé de la commission justice et paix au niveau de la conférence épiscopale, Monseigneur Alexandre Bazié, a salué l’initiative de tous les journalistes qui se sont engagés à écrire des articles sur la paix et la cohésion sociale. « Ce sont des personnes qui se sont laissées interpeller par le défi énorme de la paix au Burkina et dans la sous-région », a-t-il affirmé.

Gbetcheni Constantin
Bertrand KAMBIRE
(Collaborateur)

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