La force du dialogue

La célébration de la Journée internationale de la liberté de la presse, samedi 3 mai 2025, a offert l’occasion aux acteurs de revenir sur le rôle des médias en contexte de crise.

En effet, après un atelier de réflexion sur l’engagement patriotique et la participation citoyenne des médias et des journalistes dans un contexte de crise sécuritaire, le 3 mai dernier, à l’initiative du Conseil supérieur de la communication (CSC), c’était au tour du ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, « himself », de rencontrer les patrons de presse, deux jours plus tard,
« pour se parler ».

Ces deux rencontres ont le mérite d’avoir permis au régulateur, au gouvernement et aux médias, d’aborder ensemble les défis actuels du secteur et de tracer les perspectives d’une collaboration plus fructueuse.

Dans un contexte national où l’information est essentielle pour la reconquête du territoire national et la Refondation de l’Etat, il est impératif que le front « information et communication » tienne la place qui est la sienne, aux côtés des autres forces vives de la nation.

Depuis quelques années, des efforts sont faits de part et d’autre à cet effet, mais ils peuvent mieux concourir à l’atteinte de l’objectif si les axes d’intervention, le procédé et les moyens sont définis ensemble.

Cela nécessite donc de promouvoir une presse indépendante, forte et professionnelle, attachée à l’éthique et à la déontologie tout en ayant une claire conscience des intérêts supérieurs de la nation.

D’où l’importance de ces échanges qui ont permis de se pencher sur les défis économiques et techniques auxquels font face les entreprises de presse et qui nécessitent de trouver des mécanismes appropriés d’appui, de renforcement de capacités et d’accompa-
gnement à la transformation numérique des médias.

En même temps d’aplanir les malentendus, ce dialogue favorise un climat de confiance et de sérénité et permet de mobiliser les forces en vue de faire face aux défis du moments.
Il y va de la responsabilité du gouvernement, mais aussi des médias, surtout en ces temps de crise sécuritaire.

Le ministre porte-parole du gouvernement l’a signifié : l’information et la communication ne sont pas des instruments accessoires en temps de crise, mais des armes redoutables. « Une information mal relayée peut décourager nos Forces de défense et de sécurité, une image sortie de son contexte peut semer la panique. A l’opposé, une parole juste et responsable peut sauver des vies, restaurer la confiance et renforcer la résilience des populations », a-t-il rappelé.
En prenant collectivement conscience de ces enjeux et en y allant en rang serré, la victoire est certaine.

La Rédaction

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