Le palais de justice de Manga sans prétoire
Kantigui a appris qu’un pan du bâtiment abritant les audiences dans l’enceinte du palais de justice de Manga a cédé, laissant temporairement les acteurs sans prétoire. Fort heureusement, cela s’est produit en l’absence d’occupants. La cause, selon des indiscrétions, serait la fragilité du bâtiment qui n’a pas tenu, face aux intempéries. L’écroulement de la partie de la bâtisse était prévisible, a confié l’informateur de Kantigui. En attendant une nouvelle salle d’audiences, il est rapporté à Kantigui que le palais de justice serait en quête de locaux provisoires. Aux dernières nouvelles, une équipe du ministère de la Justice serait venue de Ouagadougou pour évaluer les dégâts en vue d’une résolution diligente du problème.
Le premier satellite burkinabè réceptionné demain
De passage à Koudougou, Kantigui a fait un tour à l’Université Norbert-Zongo. Il a été agréablement surpris d’apprendre que la station au sol de Burkina-Sat1, le premier satellite du pays, sera réceptionné demain, jeudi 27 août 2020, par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Pr Alkassoum Maïga. « Cet acte sera une concrétisation de la première phase de la construction du premier satellite du Burkina, un projet soutenu par l’Etat », s’est réjouie la source de Kantigui. La station au sol de Burkina-Sat1 est fonctionnelle depuis fin mars 2020. Selon le même informateur, il s’agit d’un dispositif qui permettra au physicien spatial, Pr Frédéric Ouattara, initiateur du projet et à son équipe, de contrôler et d’accéder aux données de Burkina-Sat1 et des autres satellites qui passent au-dessus de Koudougou. Après cette étape, viendra celle de la construction d’un cube-sat, qui sera envoyé dans l’espace. Kantigui a appris que le ministre Maïga mettra à profit son séjour pour inaugurer un nouvel amphithéâtre de 750 places et posera la première pierre d’amphis jumelés.
Grincements de dents des riverains de Bissa Gold
Il est tombé dans l’oreille de Kantigui qu’une crise couve dans le Bam. Selon les informations en possession de Kantigui, la crise latente porte sur le désir de la société minière Bissa Gold, d’étendre ses activités à la zone de Zandkom, commune de Sabcé. Avec l’évolution du processus, a-t-on soufflé à Kantigui, une rencontre a été organisée avec les populations, pour leur présenter les rapports provisoires des études d’impact environnemental et social et de réinstallation et indemnisation des populations affectées. Selon la source de Kantigui, un représentant du Bureau national des évaluations environnementales (BUNEE) a promis, à la suite d’une rencontre, de rédiger un Procès-verbal (PV) qu’il « retournera » à la population, afin de la rassurer de la prise en compte de ses avis. Dans l’attente de ce PV, a poursuivi l’interlocuteur de Kantigui, les populations ont été surprises de voir débarquer dans leurs villages, des bulldozers. « C’est lors d’une rencontre souhaitée par la société Bissa Gold, tenue le 2 mai 2020, que la population apprendra que les listes des chefs de concessions et de ménages ont été établies, celles des propriétaires de terres également. Les compensations financières ont déjà été payées à ceux qui y ont droit, avec signatures de protocole d’accord, sans qu’aucun de ces actes n’ait fait l’objet d’une rencontre d’instance d’information et de validation», a relaté l’informateur. Kantigui appelle les différentes parties à se conformer à leurs engagements pour éviter une crise supplémentaire au Burkina Faso.
Le couvre-feu prorogé au Centre-Nord
Un communiqué datant du 21 août 2020 est tombé dans les mains de Kantigui. Dans cette note, le gouverneur de la région du Centre-Nord, Casimir Séguéda, a prorogé la période de restriction de la circulation des motocyclettes dont la cylindrée est supérieure ou égale à 125 cm3 et de tricycles, jusqu’au 31 décembre prochain de 18h 30 à 6h00. Ce communiqué précise que la circulation des ambulances tricycles est autorisée avec un laissez-passer ou un ordre de mission délivré par une autorité compétente. «Tout contrevenant s’expose à des sanctions conformément aux textes en vigueur», a prévenu le gouverneur. Kantigui salue cette mesure et invite les populations à la respecter.
Des femmes de militaires condamnés devenues salariées ?
Kantigui, au cours d’une visite à une amie, est tombé des nues en apprenant que des épouses de militaires incarcérés, faisaient des projets sous prétexte qu’elles seraient désormais des salariées. En effet, leurs époux étant jugés coupables des faits de putsch en 2015 et incarcérés à la Maison d’arrêt et de correction de l’armée (MACA), elles auraient désormais la procuration de percevoir les paies de fin de mois de ces derniers. C’est donc avec hâte qu’elles comptent les jours du mois pour toucher le salaire de leurs conjoints. Comment est-ce possible ? Se demande Kantigui. Une situation difficile à comprendre d’autant plus que selon les textes de la république, le fonctionnaire et/ou le militaire est licencié s’il est condamné à plus de 3 mois de prison ferme. Alors pourquoi ces dames percevraient toujours les salaires de leurs maris condamnés? Kantigui qui suit de près cette situation y reviendra pour plus de précisions.
Kantigui
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