Le top départ des épreuves écrites donné à Ouagadougou

Le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Jacques Sosthène Dingara (2e à partir de la droite), assistant à l’ouverture de la première épreuve (dictée).

Le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Jacques Sosthène Dingara, a donné le démarrage des examens et concours scolaires 2024, le mardi 4 juin 2024 au complexe scolaire Sainte Anne de Kamboinsin à la périphérie nord de Ouagadougou.

Complexe scolaire Sainte Anne de Kamboinsin, il est 7h30 ce matin du mardi 4 juin 2024, le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation
et de la Promotion des langues nationales, Jacques Sosthène, après quelques conseils d’usage et d’encouragement à l’endroit des candidats, ouvre l’enveloppe contenant l’épreuve de la dictée intitulée : « Le prix de la liberté », du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) 2024. Un geste qui marque le début des examens du primaire et post-primaire au Burkina Faso.

En plus du BEPC, il y a les épreuves
du Certificat d’études primaires (CEP), du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) et du Brevet d’études professionnelles (BEP) qui se déroulent. Pour le chef de département en charge de l’éducation nationale, c’est un réel plaisir d’avoir lancé officiellement ces examens nationaux. Ajoutant que cela a été un motif de satisfaction au regard des événements survenus ces dernières heures. « Ces examens sont le couronnement d’une année scolaire », a indiqué le ministre Dingara qui a soutenu que l’examen constitue des moments de stress pour les enfants et leurs parents. Mais il a tenu à rassurer les parents que dans toutes les régions, les difficultés particulières ont été résolues et les sessions ont commencé. Pour ce faire, Jacques Sosthène Dingara a souhaité bonne chance à tous les candidats et les a invités à rester concentrés au cours des épreuves.

A l’endroit des parents d’élèves, Sosthène Dingara les a appelés à accompagner et à rassurer les enfants afin que chacun d’eux puisse donner le meilleur de lui-même. Au sujet du dispositif sécuritaire, le ministre a confié que toutes les dispositions sont prises pour que les examens se déroulent bien sur l’ensemble du territoire national. « La situation sécuritaire n’est pas plus compliquée que l’année dernière dans la mesure où des centres qui étaient fermés sont actuellement ouverts », a-t-il ajouté. A ce titre, il a donné en exemple le cas de la Boucle du Mouhoun où 24 centres fermés lors de la session de 2023 sont ouverts cette année.
En rappel, 728 264 candidats sont concernés par ces différents examens sur toute l’étendue du territoire national.

Evariste YODA

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