Le ministère de la Sécurité a organisé une revue sectorielle des ONG, associations pour le développement et fondations sous sa tutelle technique, le jeudi 24 juillet 2025, à Ouagadougou.
Les Organisations non gouvernementales (ONG), Associations pour le développement (AD) et fondations sous tutelle technique du ministère de la Sécurité ont obtenu, des résultats satisfaisants en 2024. C’est ce qui ressort de la revue sectorielle organisée par le département, le jeudi 24 juillet 2025, à Ouagadougou. Cette rencontre, organisée conformément au décret du 27 mai 2024 avait pour objectif, selon le Secrétaire général (SG) du ministère, le commandant Ahmed Ouédraogo, de faire le bilan annuel de la mise en œuvre des différents programmes d’investissement des ONG/AD et fondations, d’échanger sur les difficultés rencontrées, de dégager des perspectives et formuler des recommandations pour une meilleure conduite des activités. Concernant le bilan, le CDT Ouédraogo a noté qu’au 31 décembre 2024, 16 ONG/AD et fondations qui interviennent dans le secteur de la sécurité ont été identifiées. Sur les 16, a-t-il précisé, seules six ont transmis leurs rapports annuels d’activités au titre de l’année 2024. C’est sur la base de ces documents, a-t-il indiqué, que la Direction générale des études statistiques sectorielles (DGESS) a produit le projet de rapport consolidé de l’état de mise en œuvre des programmes d’investissement des ONG/AD et fondations pour l’année 2024. Ce rapport a révélé, aux dires du SG, que l’ensemble des ONG/AD et fondations du ministère enregistre en moyenne un taux d’exécution physique de 78%, d’exécution financière de 113% et d’absorption de 100%. Cependant, a-t-il déploré, ces résultats auraient été davantage élevés si un nombre plus significatif d’organisations avaient transmis leurs rapports d’activités.
Néanmoins, le CDT a félicité les acteurs pour le bon travail abattu en dépit des difficultés. « Je voudrais témoigner de façon singulière ma gratitude à l’ensemble des ONG/AD et fondations qui ont toujours été présentes à nos côtés, pour nous accompagner dans la mise en œuvre de notre politique de sécurité », a-t-il déclaré. Il a par ailleurs rappelé que les défis restent élevés et nécessitent davantage d’actions et d’engagement de l’ensemble des parties prenantes à la question sécuritaire au Burkina. Il a donc exhorté les représentants des ONG/AD et fondations à saisir l’opportunité de cette rencontre pour exposer leurs préoccupations afin qu’ensemble ils trouvent des solutions.
Nadège YAMEOGO