Portefeuille de la BAD au Burkina : les gestionnaires des projets et programmes renforcent leurs capacités

Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a organisé un atelier de renforcement des capacités en acquisitions au profit des projets et programmes financés au Burkina, le mardi 28 novembre 2023, à Ouagadougou.

Les coordonnateurs des projets et programmes financés par le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) au Burkina, les représentants des différents ministères impliqués dans leur gestion et les directeurs généraux et centraux se réunissent, du 28 au 30 novembre, à Ouagadougou. Ils ont répondu à l’appel du Groupe de la BAD pour un atelier de formation en acquisitions au profit des projets et programmes sur financement du Groupe de la BAD au pays des Hommes intègres. A l’ouverture des travaux, le responsable pays de la BAD au Burkina, Daniel Ndoye, a indiqué que cet atelier s’inscrit dans le prolongement de la revue du portefeuille et de la mission de dialogue de haut niveau qui se sont déroulées au mois de mai dernier. « Au cours de ces importantes rencontres, il est apparu nécessaire de renforcer les capacités en passation de marchés des acteurs de l’écosystème de la chaîne de la commande publique intervenant dans l’exécution des projets, en vue d’une amélioration, non seulement, de la qualité des dossiers d’acquisitions, mais aussi, de la performance du portefeuille », a-t-il ajouté.

Se familiariser avec le système de passation des marchés

Les participants devraient se familiariser avec les méthodes et procédures de sélection des consultants.

Daniel Ndoye a, en outre, précisé que la formation va permettre aux participants de se familiariser davantage avec le « Cadre de passation des marchés de la BAD ». A ce propos, a-t-il assuré, un accent particulier va être mis sur les méthodes et procédures de sélection des consultants dans le manuel des opérations de passation des marchés de la Banque et applicables aux projets et programmes du portefeuille. Le représentant du ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Dr Larba Issa Kobyagda, par ailleurs, directeur général de l’économie et de la planification, a indiqué que l’instrument particulier sur lequel, la BAD souhaiterait avoir plus d’assurance de la maîtrise par l’ensemble des acteurs, constitue les méthodes et procédures de sélection des consultants. « A l’issue de cette formation, le gouvernement attend que les acteurs soient suffisamment outillés et les procédures de passations qui sont généralement le point de blocage de la mise en œuvre efficace des projets et programmes puissent être relevées en termes de capacité au profit des populations », a-t-il déclaré. L’économie burkinabè, à travers la formation, a laissé entendre, le représentant du ministre en charge de l’économie, va bénéficier de l’accélération de la mise en œuvre des projets et programmes en faveur des investissements au profit des populations.

« Lorsqu’un ouvrage est délivré dans un délai relativement long, il peut perdre en efficacité parce qu’il avait été souhaité à une date beaucoup plus rapide. Egalement, quand la qualité de l’ouvrage ne répond pas effectivement aux attentes et aux spécifications, il peut ne pas avoir la durabilité nécessaire permettant aux bénéficiaires d’en tirer suffisamment profit », a expliqué Dr Larba Issa Kobyagda. Les partenaires, selon lui, qui accompagnent le Burkina, dans ce sens, aident à mettre ces ouvrages dans de meilleures conditions. La BAD en fait partie avec une vingtaine de projets, entre autres, dans les secteurs des transports, de l’énergie, de l’eau et de l’assainissement.

Boukary BONKOUNGOU

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