Le directeur général du Fonds de l’OPEP pour le développement international (OFID), Dr Abdulhamid Alkhalifa et le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré, ont signé une convention de prêt d’un montant de 11,2 milliards FCFA, au profit du projet d’appui à la promotion des filières agricoles, le lundi 2 décembre 2019, à Ouagadougou.
Le financement du Projet d’appui à la promotion des filières agricoles (PAPFA) est maintenant bouclé grâce au Fonds de l’OPEP pour le développement international (OFID). En effet le ministre de l’Economie des Fiances et du Développement, Lassané Kaboré et le Directeur général de l’OFID, Dr Abdulhamid Alkhalifa, ont signé un accord de prêt d’un montant de 11,2 milliards FCFA, le lundi 2 décembre 2019, à Ouagadougou.
Cette enveloppe est destinée à la réalisation des infrastructures agricoles de soutien à la production agricole à partir de 2020 dans le cadre du PAPFA. Selon le ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydroagricoles, Salif Ouédraogo, dont le département assure la tutelle technique du projet, le montant ainsi mis à disposition permettra plusieurs réalisations majeures. Il s’agit de la réhabilitation de 3000ha de bas-fonds, la réalisation de 800ha de petits périmètres maraîchers et de 90 magasins de stockage. L’aménagement de 100 km de pistes de desserte et la création de 5 nouveaux centres de ressources en entrepreneuriat rural font aussi partie des réalisations prévues dans le cadre du PAPFA. «L’objectif ultime visé par le PAPFA est d’améliorer durablement la sécurité alimentaire et les revenus de l’ensemble des acteurs des chaînes de valeurs du riz, du sésame, du niébé et des productions maraîchères», a affirmé le ministre Salif Ouédraogo qui a assuré que le projet bénéficiera à plus de 57 000 ménages dans les régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades et des Hauts- Bassins.
Le Directeur général de l’OFID s’est dit heureux du soutien qu’apporte son Institution au Burkina Faso dans un secteur stratégique comme celui de l’agriculture. «J’espère revenir d’ici quelques années pour voir les 350 000 bénéficiaires témoigner la réussite du projet », a-t-il ajouté. Quant au ministre en charge de l’économie, il a pris l’engagement que les ressources allouées seront gérées avec rigueur conformément aux termes de l’accord pour l’atteinte des objectifs du PAPFA. Le projet d’appui à la promotion des filières agricoles, d’un coût global de 71,7 millions de dollars US, est financé, en plus de l’OFID, par le Fonds international pour le développement agricole (FIDA) à hauteur de 38 millions de dollars, le gouvernement burkinabè avec 6,4 millions de dollars US et les bénéficiaires directs 7,3 millions de dollars. Sa mise en œuvre, aux dires du ministre en charge de l’agriculture va accorder la priorité aux femmes et aux jeunes à travers des actions de renforcement de leur autonomisation économique et de leurs rôles dans la prise de décision dans les ménages et organisations paysannes. «Ce projet prévu sur 5 ans répond de façon adéquate aux défis de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à la problématique de la création d’emplois décents», a-t-il précisé.
Nadège YE