Radiodiffusion éducative: un tandem entre le CSC et le ministère en charge de l’éducation

Par cet acte de signature entre le ministre chargé de l’Education de base, Sosthène Dingara ( gauche) …

Le ministre de l’Education de base, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales (MEBAPLN), Jacques Sosthène Dingara et le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Wendingoudi Louis Modeste Ouédraogo ont signé une convention de concession de service public au profit de la radiodiffusion éducative, mercredi 27 août 2025, à Ouagadougou.

Désormais la « radio scolaire » émet sur la fréquence 107.4 FM. La signature de convention de concession de ce canal est intervenue ce 27 Août 2025 à Ouagadougou entre le ministre de l’Education de base, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales (MEBAPLN), Jacques Sosthène Dingara et le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Wendingoudi Louis Modeste Ouédraogo.

« Grâce à la convention, cette radio bénéficiera désormais d’un cadre légal et institutionnel renforcé lui permettant de diffuser des contenus éducatifs de qualité adaptés aux programmes nationaux. Elle sera donc un vecteur de savoir, de citoyenneté et de cohésion sociale », a expliqué le ministre. Selon lui, la radio scolaire est le canal de l’espoir pour des milliers d’élèves, du corps enseignant et des partenaires techniques et financiers de l’éducation voire de la Nation burkinabè.

« Elle apportera un soutien pédagogique aux enseignants, assurera leur formation continue et servira de levier pour l’alphabétisation des adultes », a-t-il indiqué. En tant qu’outil pédagogique de proximité, la « radio scolaire », a souligné M. Dingara, représente une réponse concrète aux besoins d’apprentissage des enfants déplacés internes, des élèves en zone rurale et de tous ceux qui n’ont pas accès à une éducation formelle. Pour le président du Conseil supérieur de la communication, face aux problèmes de distances, de manque d’infrastructures et du contexte sécuritaire, la radio est une solution simple et efficace.

« C’est le média qui peut atteindre le plus grand nombre, même, dans les zones difficilement accessibles. Avec cette radio, l’école pourra désormais dépasser ses propres murs », a-t-il fait entendre. Et de poursuivre qu’elle est un moyen pour transmettre nos valeurs de citoyenneté, de patriotisme et de cohésion sociale. M. Wendingoudi Louis a, par ailleurs, invité le ministère aux respects des textes qui encadrent le fonctionnement des médias, notamment le respect du principe de pluralisme, de diversité des contenus de sorte à prendre en compte toutes les communautés linguistiques, toutes les sensibilités qui existent au Burkina.

Pour la bonne marche du média, Jacques Sosthène Dingara a souhaité que cette nouvelle radio trouve ses racines dans l’histoire. Celle de la radio voltaïque (1974-1975) qui s’est positionnée comme un bureau de production. « Que cette radio soit la voix de l’espoir, du savoir et de la dignité pour toute la communauté éducative du Burkina Faso », a-t-il exhorté.

Fleur BIRBA
Mohamed LY
(Stagiaire)

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.