Réduction des émissions dues à la déforestations : les membres de la plateforme nationale outillés sur leurs rôles

Le Secrétariat permanent du Conseil national pour le développement durable (SP/CNDD) organise, les 21 et 22 novembre 2022, à Ouagadougou, un atelier d’installation et de formation des membres de la plateforme nationale Réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD+).

Dans la lutte contre les changements clima-tiques, le Burkina Faso a adhéré au processus de Réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD+). Pour rendre opérationnel la plateforme nationale, le Secrétariat permanent du Conseil national pour le développe-ment durable (SP/CNDD), en collaboration avec l’unité de coordination du Programme d’investissement forestier (PIF) et le secrétariat technique national REDD+, organise les 21 et 22 novembre 2022, à Ouagadougou, un atelier d’installation et de formation à l’endroit des membres. Selon le point focal national REDD+, Mamadou Batiéné, la session vise à installer les 64 membres de la plateforme et à renforcer leurs capacités sur les exigences du processus, leurs rôles et responsabilités afin qu’ils puissent assurer efficacement leurs missions.

Les membres de la plateforme REDD+ prennent connaissance de leurs rôles et responsabilités dans le processus.

Il s’agit spécifiquement, selon les organisateurs, de les outiller entre autres sur le cadre global de la REDD+ au niveau international et national, le changement climatique, l’atténuation, la résilience et l’adaptation des populations ainsi que la gestion durable des terres. « Nous allons discuter, poser les problèmes et les différents acteurs vont apporter leurs contributions en vue d’éclairer le comité national sur des décisions qui vont être prises », a précisé M. Batiéné. Pour le secrétaire général par intérim du ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Pr Samuel Paré, les effets du changement climatique, liés notamment à la variation de la pluviométrie, de la température, au Burkina Faso sont une réalité.

De ce fait, a-t-il laissé entendre, l’installation de ces membres pour assurer les missions de la REDD+ va permettre d’avoir des avis pouvant contribuer à une gestion conservatoire durable des émissions surtout dans le cadre de la dégradation et de la déforestation. Cependant, a-t-il indiqué, la réussite du processus REDD+ dépend des capacités des acteurs à mener des réflexions et donner des avis éclairés. « Je voudrais vous inviter à être très attentifs aux différentes communications afin de disposer des connaissances et informations utiles à l’exercice de vos attributions », a-t-il souhaité. M. Paré a, par ailleurs, exprimé la gratitude du ministère en charge de l’environnement aux différents partenaires notamment la Banque mondiale à travers le Fonds de partenariat pour le carbone forestier(FCPF) pour leurs appuis techniques et financiers.

Aly SAWADOGO

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