La Société nationale burkinabè d’électricité (SONABEL) a signé, le vendredi 26 décembre 2025, à Ouagadougou, un protocole de collaboration avec l’Agence nationale du domaine foncier des organismes publics (ANDFOP) pour la sécurisation de son domaine foncier.
La sécurisation des terrains et des couloirs des hautes tensions de la Société nationale burkinabè d’électricité (SONABEL) incombe à l’Agence nationale du domaine foncier des
organismes publics (ANDFOP). Cela fait suite à la signature d’un protocole de collaboration entre les deux structures, le vendredi 26 décembre 2025, à Ouagadougou. A travers ce protocole, les équipes de l’ANDFOP vont mener des travaux sur le terrain allant de l’identification des sites, la conception des types d’occupations à l’établissement des titres fonciers ou des outils de jouissance.
Le directeur général de la SONABEL, Souleymane Ouédraogo, a rappelé qu’au terme d’un inventaire réalisé en 2023, il est ressorti que sa société dispose de terrains aussi bien dans les zones aménagées que dans les zones non-aménagées. Cependant a-t-il regretté, dans certains cas, elle n’a pas de titres d’occupation pour mieux sécuriser son patrimoine foncier. D’où cette collaboration avec l’ANDFOP qui permettra de sécuriser juridiquement ces sites. Pour lui, le foncier demeure un enjeu majeur pour tout investisseur. « Le foncier doit être une bénédiction, un socle pour une entreprise aussi stratégique que la
SONABEL », a-t-il dit.
Dans un environnement objet de spoliation de terres, de risques de transfert de propriétés foncières, de terrains occupés par les tiers, de troubles de gestion, de stellionat et de conflits fonciers, il est important pour un organisme comme la SONABEL de se pencher sur la problématique de sécurisation de ses propriétés foncières et de ses couloirs, a estimé le directeur général.
Le Coordonnateur de l’ANDFOP, Ousmane Zoungrana, a précisé que ce protocole vient définir les modalités d’intervention de chaque partie dans le processus de sécurisation des sites de la SONABEL partout au Burkina. « Ce procédé formel est toujours privilégié par un effort pour permettre à chaque partie de jouer convenablement sa partition dans l’organisation des projets de sécurisation foncière mais aussi pour renforcer la transparence et l’efficacité des interventions sur le terrain », a-t-il justifié.
Il a rassuré que l’ANDFOP mettra tout en œuvre pour respecter les termes du protocole de collaboration. Il s’est dit confiant quant à l’aboutissement de ce processus, car l’Agence dispose d’un capital d’expériences qui permettra de réussir ce nouveau défi. M. Zoungrana a rappelé que l’Agence nationale du domaine foncier des organismes publics a réussi à satisfaire plusieurs services publics et sociétés d’Etat du fait de son professionnalisme, sa sincérité et des avantages comparatifs de ses interventions.
Pour ce faire, il a invité la SONABEL à se montrer disponible pour accompagner les équipes techniques pour les différents travaux. Cet accompagnement, a estimé le coordonnateur de l’ANDFOP, facili-
tera le système d’indemnisation des communautés et des populations directement touchées par les opérations. Egalement, il a jugé nécessaire pour la nationale de l’électricité de prendre des dispositions pour informer ces acteurs pour qu’ils soient présents sur le terrain des opérations.
Adama SEDGO






