L’opposant sénégalais Ousmane Sonko a écopé de deux ans de prison fermes pour « corruption de la jeunesse » dans l’affaire qui l’oppose à Adji Sarr. Cependant, la justice sénégalaise l’a acquitté des faits de viols.
La co-accusée Ndèye Khady Ndiaye, patronne du salon de beauté où les faits sont censés avoir été commis, a été condamné également à la même peine.
La « corruption de la jeunesse », consistant à débaucher ou à favoriser la débauche d’un jeune de moins de 21 ans, est un délit selon la loi sénégalaise et non pas un crime comme le viol, a expliqué l’avocat Me Ousmane Thiam.
Ousmane Sonko aurait été déchu de ses droits électoraux s’il avait été condamné par contumace pour un crime comme le viol, mais la requalification des faits en délit semble, au vu du code électoral, maintenir la menace de l’inéligibilité sur l’opposant et sur sa faculté à se présenter à la présidentielle de 2024.
Sidwaya.info
