Au sein des différents clubs de première division, les préparatifs vont bon train pour la reprise du Faso foot prévue le 10 août prochain. L’Etoile filante de Ouagadougou (EFO) qui a frôlé la relégation la saison dernière est à pied d’œuvre pour éviter l’inconfortable situation de l’année écoulée.
L’Etoile veut briller de tout son éclat la saison prochaine. La famille «Bleu et blanc» veut presque tout remettre à zéro. Nous avons fait un tour dans le fief du club vendredi pour vivre l’ambiance de travail avec le nouveau staff. Celui-ci a été étoffé de deux préparateurs physiques, d’un entraîneur de gardien et de deux coaches (Amadou Sampo et Drissa Ouédraogo).
L’EFO, comme tous les clubs, est en plein recrutement pour renforcer son effectif. Depuis l’appel pour la rentrée des classes, près d’une soixantaine de joueurs se sont présentés pour se faire enrôler parce que la majeure partie des joueurs sont partis et d’autres sont en négociation avec les dirigeants. Après une semaine de travail, surtout physique, les plaisantins ont foutu le camp. Le reste, dans l’ombre des anciens comme le défenseur central Abdoulaye Zongo dit Kouri, le buteur maison de l’équipe, Yannick Pognongo et autres, tient le coup. Selon les informations émanant du staff, la liste des joueurs qui devraient évoluer la saison prochaine à l’EFO est à près de 95% établie. Il y aura beaucoup de nouvelles têtes.
Le staff, selon lui, est libre dans ses choix. Les relations tendues d’autrefois entre les supporters et le staff, pour ces différents acteurs, ont été réglées. Le staff a rencontré les supporteurs qui ont promis observer de la discipline. Les fautifs seront sanctionnés à la hauteur de leur forfait. Pour le moment, le 12e homme stelliste apprécie le travail exécuté par le nouvel encadrement.
«C’est ça on appelle entraînement. Ceux qui ne supportent pas la condition physique vont laisser la place à ceux qui veulent jouer», «on a fait une bonne affaire avec les deux gardiens de but. Ils sont bons ! » ou encore «on a un Lukaku dans l’équipe cette saison. Il ne se pose pas de question avant de marquer. Cette saison, l’EFO va surprendre », pouvait-on entendre dans le public. Le seul bémol est le manque de matériel de travail déploré par le staff. Le football moderne a besoin de structures modernes pour des résultats probants. Rendez-vous est donné à mi-août pour voir le nouveau visage de la reine des stades.
Adama SALAMBERE
