Il est peu connu du public sportif burkinabè. Pourtant, il est Burkinabè et a même fait ses preuves avec les Etalons U17, U19, U23 et A’. Valentin Sagbo Kouamé, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est aussi passé par le RCK, le Santos, etc. avant de tenter l’aventure professionnelle. Présentement sociétaire de la formation de D1 luxembourgeoise, Jeunesse d’Esch, ce médian, technique avec une bonne vision de jeu, rêve maintenant d’intégrer les Etalons A. Entretien.

Qui est Valentin Sagbo Kouamé?
Je suis un footballeur professionnel burkinabè. J’évolue au Luxembourg au sein de la formation de D1 Jeunesse d’Esch. Je suis international burkinabè de U17, U19, U23 et A’. Je suis âgé de 28 ans. J’ai1,76 m pour 73 kg.

Comment es-tu venu dans le football?
J’y suis arrivé par passion. Depuis tout petit, le fait de voir les aînés évoluer m’a donné cette envie de faire comme eux. C’est ainsi que petit à petit, j’ai pris goût et les choses sont allées dans le bon sens.

En termes de bilan, qu’est-ce qu’on peut retenir de ta saison ?
Je qualifie le bilan de ma saison de bon mais pas positif et je vous expliquerai pourquoi. J’ai disputé toutes les rencontres de mon équipe. Que ce soit en championnat national ou en coupe d’Europe interclubs. J’ai la confiance du coach et de mes coéquipiers. Je suis content et satisfait jusque-là de mon bilan. Mais, il sera positif quand je serai appelé en sélection. Je travaille dur pour cela.

Quel est ton plus beau souvenir de footballeur ?
J’ai vécu de bons moments dans le football. Je me souviens toujours avec plaisir de la CAN U17 en 2007 au Togo avec les Etalons cadets. C’était ma première compétition d’envergure. Certes, nous avions été éliminés au premier tour pour avoir terminé 3e derrière le Nigéria et le Ghana, mais ça reste un bon souvenir. J’ai aussi toujours en mémoire notre victoire en finale de la coupe d’Algérie en 2012, lorsqu’avec Sétif, nous avions battu le CR Belouizad 2-0.

Et le plus mauvais ?
Ça ne manque pas. Le plus frappant a été ma signature avortée avec un club de D2 russe en 2013. J’avais fait le plus difficile en réussissant avec brio à mon test. Je n’ai pas pu m’engager avec ce club pour cause de non obtention de visa.

Quels sont tes objectifs ?
Mon objectif premier est de disputer le maximum de matches et de renouer avec les Etalons. Ce qui veut dire que je veux faire une très bonne saison avec mon club et chercher encore une place européenne.

Quelles sont les qualités de Valentin Kouamé?
Je suis un footballeur technique avec une bonne vision de jeu « box to box ». Je suis aussi présent à la récupération.

Penses-tu encore travailler dans quel domaine pour t‘améliorer ?
Je dois travailler devant les buts et aussi améliorer la qualité de mes frappes parce que je ne marque pas assez. Ce qui est sûr, je peux faire encore plus. J’en ai les capacités.

Valentin a-t-il un idole ?
Je me réfère au médian ghanéen Michael Essien.

Ton club de rêve ?
Le FC Barcelone.

Quelle est ton appréciation sur le niveau du football burkinabè ?
Je suis à l’aise quand je parle du football burkinabè parce que j’ai joué au CFO, au Canon du Sud, au Santos et au RCK.
Je constate que depuis quelque temps, les choses bougent. C’est un football qui est en nette progression tant au niveau des clubs que des équipes nationales.
C’est vrai qu’avec la non-participation des Etalons à la dernière CAN, on peut parler d’une contre-performance à ce niveau, mais avec le nouveau coach, on espère que les choses changeront et qu’il emmènera le Burkina au sommet de l’Afrique.

Entretiens-tu des relations avec quelques footballeurs burkinabè ?
Oui, je connais quelques-uns. Il y a par exemple Issoufou Dayo et Cyrille Bayala avec qui j’ai joué avec les Etalons locaux.
J’ajouterais aussi Ibrahim Blati Touré et Bakary Koné. Il y a Edmond Tapsoba que j’ai connu pendant les préliminaires de l’Europa league. Nous nous sommes croisés et c’est avec plaisir que j’ai fait la connaissance de ce grand joueur.

Entretien réalisé par Yves OUEDRAOGO

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