Il est resté longtemps un espoir du football burkinabè. Membre du groupe des Etalons cadets de 2011 lors des éliminatoires de la CAN qui a conduit au sacre à la phase finale, Djibril Zidnaba n’arrive pas à mettre en lumière tous les espoirs placés en lui. Après près de 7 ans passés au Portugal, le médian de 25 ans explique les raisons de cette longue attente et promet d’atteindre les sommets.

Que devient Djibril Zidnaba ?

Permettez que je vous remercie pour la reconnaissance et l’opportunité que vous m’offrez de pouvoir m’exprimer. Djibril Zidnaba, ZID pour les intimes, est toujours dans le milieu du football. J’évolue dans la ligue portugaise depuis quelques années maintenant. Mon rêve est de jouer dans les grands clubs européens et de devenir l’un des meilleurs joueurs de l’histoire du football burkinabè. J’ai joué dans la première division portugaise et dans la deuxième. Je suis présentement le sociétaire d’une équipe de niveau 3 toujours de ce pays appelée Benfica Castelo Branco. Je travaille dur pour atteindre les sommets avant ou après cette saison, en me mettant dans la tête que dans la vie, il y a des hauts et des bas.

Que peut-on retenir de ta saison ?

Je peux dire avec assurance que ma saison se passe très bien. Je joue titulaire.
J’ai disputé 12 matches sur 14 possibles depuis le début de la série. Malheureusement, je n’ai pas encore marqué de but. Je ne me fais pas de soucis pour cela puisque cela est plus dévolu aux attaquants. J’ai néanmoins 4 passes décisives à mon actif.

Comment expliques-tu que depuis lors tu n’es plus appelé en équipe nationale ?

C’est un peu difficile à expliquer. Mais, je pense qu’il est plus facile de faire partie de l’équipe nationale en jouant dans les deux premières ligues. Je joue actuellement dans la troisième ligue qui est également très compétitive ici au Portugal. Je travaille toujours dur pour pouvoir être rappelé dans l’équipe nationale.

Est-ce parce que tu n’es pas en forme ?
Pas du tout. Il est souvent difficile de se juger soi-même mais je pense que je suis vraiment en forme présentement.
J’ai environ 1082 minutes de temps de jeu dans les jambes.

Après votre sacre à la CAN, tu étais un grand espoir du football burkinabè et bien parti pour jouer dans les plus grands clubs. Selon toi, pourquoi n’arrives-tu pas à vraiment décoller ?
Je vous le conçois. Effectivement depuis mon départ du Burkina Faso vers le Portugal, j’ai joué dans de grands clubs. Ce qui aurait pu faire de moi l’un des grands joueurs. Malheureusement, les choses ne se sont pas très bien passées. Comme je le disais tantôt, dans la vie, il y a des hauts et des bas. Je suis encore jeune. J’ai tout ce qu’il faut pour atteindre les sommets.

Depuis lors, tu as passé toute ta carrière au Portugal. Pourquoi ?

Effectivement, cela fait 7 saisons que je suis au Portugal. J’ai eu quelques contacts pour quitter ce pays. Pour des raisons personnelles, j’ai décidé de rester. J’espère quitter le Portugal l’été prochain.

Quelle est ton appréciation sur le niveau du football burkinabè ?

Le niveau du football burkinabè n’est pas mauvais. Et comme dans toute œuvre, il faut toujours travailler. Je ne doute pas qu’avec le travail qui est en train d’être abattu par les autorités, notre football sera ce que nous voulons qu’il soit.

Entretien réalisé par Yves OUEDRAOGO

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