La direction générale des Archives nationale tient un atelier d’élaboration des projets de décrets d’application de la nouvelle loi sur les archives à Manga, dans le Zoundweogo. Des participants venus de divers corps de métier vont, du 1 au 7 décembre 2019 réfléchir sur les règles relatives à la mise en exécution de ladite loi.

Les Archives Nationales, autrefois appelé Centre National des Archives, s’est dotée d’une nouvelle loi régissant la gestion des archives au Burkina Faso. C’est la loi n° 047-2019/AN du 22 octobre 2019. Structure rattachée de la présidence du Faso, les Archives Nationales va bénéficier à travers cette loi d’un organe d’appui dénommé Conseil National des Archives. « Le Conseil National des Archives est un organe consultatif qui donne des avis sur la mise en œuvre de la politique nationale et des autres programmes du directeur général », a signifié le Directeur général des Archives Nationales,  KAMBOULE Jean Bertin.  Cet atelier de Manga vise donc à élaborer et finaliser des projets de décrets d’application de la loi promulguée en octobre 2019.

Egalement, cette loi s’impose aux archives publiques comme aux archives privées et vient combler le vide juridique de la loi sur les archives de 1998. « L’avènement des techniques de l’information et de la communication et certaines insuffisances de la loi de   1998 ont motivé la relecture de la loi », a fait savoir M. KAMBOULE.  Ces insuffisances sont entre autres la non-prise en charge des archives diplomatiques et militaires ; de plus, le personnel des archives ont cessé de prêter serments lors de leur prise de service. Ce sont autant d’actions que la loi présente entend pallier au vu de leur importance dans la gestion des archives.

En rappel, une archive est un document, quel que soit sa date, sa forme, son support, sa nature et son lieu de conservation, produit ou reçu par toute personne physique ou morale et par tout service, organisme public ou privé, dans l’exercice de son activité. La présente loi entend organiser la gestion des archives dans l’intérêt public au Burkina Faso, pour les besoins de la justification des droits et des obligations des personnes physiques ou morales, publiques ou privées, de la documentation, de la recherche scientifique, de la sauvegarde de la mémoire de la Nation.

ADEGUEROU Waliou Adéola

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