Les trois médaillés burkinabè avec le DTN, Sié Augustin Palm (extrême doit), ont honoré le Burkina à Niamey.

Le judo burkinabè était présent les 2 et 3 juillet 2022 à Niamey au Niger où il a participé à la Coupe d’Afrique réservée aux catégories cadettes et juniors.

La moisson a été bonne à l’heure du bilan puisque la petite délégation du Burkina a regagné le bercail avec deux médailles d’or et une en bronze.

Yasmine Compaoré (moins de 63kg) et Abdou Rahman Koné (moins de 60kg) en or respectivement en junior et en cadet, Akim Diallo (moins de 66kg) en bronze en junior, ont permis au Burkina Faso d’engranger trois médailles à la Coupe d’Afrique de judo réservée aux catégories cadettes et juniors.

La compétition a connu la participation de six pays à savoir le Niger, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, la Guinée, le Gabon et le Burkina Faso.

Pour sa première médaille à l’international, Yasmine Compaoré ne peut qu’être « contente et fière ». « Je suis partie très confiante à cette compétition. Mais, j’avoue que la première victoire a renforcé davantage cette confiance », a-t-elle déclaré.

Pour sa première médaille à l’international, Yasmine Compaoré a dit être « contente et fière ».

Elle a dit n’avoir craint aucune adversaire pendant la compétition « parce que, pour être meilleure, il faut vaincre les meilleures ». Sa médaille d’or représente pour elle le fruit d’un travail acharné, la détermination et des conseils de son entraineur.

« L’objectif de la sportive que je suis, est de toujours remporter les compétitions surtout une mondiale. Et pour que cela se réalise, je vais travailler davantage pour améliorer mes performances », a promis Yasmine Compaoré.

A la tête de la délégation, le Directeur technique national (DTN) de la Fédération burkinabè de judo (FBJ) Sié Augustin Palm a jugé le niveau d’ensemble de la compétition « relevé ».

Il a apprécié le bon comportement des tireurs burkinabè. « Ils se sont surpassés pour offrir au Burkina Faso ces médailles », a-t-il laissé entendre.

Comme cri du cœur, Maître Palm demande aux autorités sportives de mettre l’accent sur la relève en accompagnant les disciplines dites « parents pauvres » des sports burkinabè.

« Nous sommes allés seulement avec trois athlètes sur fonds propre de la Fédération. Alors que nous avons 14 catégories tout genre confondu avec pleins de talents. Ces jeunes, s’ils étaient du déplacement, pouvaient nous rapporter plus de lauriers », a-t-il lancé.

La prochaine grande échéance du judo burkinabè est le Championnat d’Afrique senior prévu, du 21 au 22 juillet 2022, au Kenya.

Yves OUEDRAOGO

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