Axe Ouaga-Kaya-Dori : le plan de stabilisation validé

La rencontre de validation du plan de résilience et de stabilisation de l’axe Ouaga-Kaya-Dori s’est tenue, le 11 août 2022, à la primature. Le gouvernement a obtenu le soutien des partenaires techniques et financiers pour son financement.

Pour le porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo, le plan de résilience et de stabilisation va rendre l’axe Ouaga-Kaya-Dori viable et praticable.

Le plan de résilience et de stabilisation de l’axe Ouaga-Kaya-Dori a été validé au terme d’une rencontre de haut niveau entre le gouverne-ment et les partenaires techniques et financiers du Burkina Faso, le jeudi 11 août 2022 à la primature. La rencontre a été présidée par le Premier ministre Albert Ouédraogo. « D’un montant de plus de 200 milliards F CFA, le plan de résilience et de sécurisation de l’axe Ouaga-Kaya-Dori va permettre la sécurisation de l’axe, le rétablissement rapide de la présence de l’Etat, la restauration rapide des services sociaux de base, le développement de l’activité économique. Le plan va également permettre d’apporter un soutien aux populations vulnérables vivant le long de l’axe et promouvoir la cohésion sociale dans ces localités », a annoncé le porte-parole du gouvernement, le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Lionel Bilgo. Il s’est réjoui de l’engagement des partenaires techniques et financiers à soutenir ce plan qui est en discussion depuis 2 ans ainsi que son extension à l’axe Kongoussi-Djibo.

Le porte-parole des partenaires de la coalition pour le Sahel, Karsten Mecklenburg: « nous avons confirmé notre engagement ».

Le porte-parole des partenaires de la coalition pour le sahel, Karsten Mecklenburg, par ailleurs chargé d’affaires de la délégation de l’Union européenne, s’est aussi réjoui de l’actualisation du plan de résilience et de stabilisation de l’axe Ouaga-Kaya-Dori. « Nous avions échangé avec le gouvernement précédent sur la nécessité de récupérer, sécuriser et stabiliser cet axe. Le gouvernement de la Transition a confirmé que cela reste une priorité et l’a même actualisé pour s’adapter au contexte actuel. Pour l’Union européenne et j’en suis sûr. Il est important que les autres bailleurs soient aux côtés du peuple burkinabè », a-t-il déclaré. Il a confirmé l’engagement de l’Union européenne de l’ordre de 130 milliards F CFA qui comprend des actions le long de cet axe mais aussi un appui budgétaire au gouvernement qui serait à négocier jusqu’à la fin de l’année dans le cadre de la programmation pour l’année 2022. « Nous avons doublé notre enveloppe dans le domaine de l’action humanitaire pour 2022 de 15 à 30 millions d’euros. Nous sommes toujours en train de chercher des fonds, car nous savons que les besoins sont énormes, qu’il y a toujours la nécessité d’ajouter d’autres actions », a-t-il ajouté. Le chargé d’affaires de l’Union européenne a rassuré le gouvernement de leur soutien et celui des autres partenaires tant que le compromis avec la CEDEAO est maintenu.

Nadège YE

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