Développement du Burkina : Des scientifiques montrent les clés de réussite

Selon le directeur exécutif du CAPES, Daniel Kaboré (milieu) la science et la technologie sont des vecteurs du développement d’un pays.

Le Centre d’analyse des politiques économiques et sociales (CAPES) a organisé une conférence publique sur la contribution de la science et de la technologie au développement du pays, le mardi 2 février 2021, à Ouagadougou.

Les chercheurs et autres scientifiques veulent prouver l’apport des sciences et des technologies dans le développement inclusif du pays. Dans cette dynamique, le Centre d’analyse des politiques économiques et sociales (CAPES) a initié une conférence publique au profit des élèves, étudiants, professionnels (…), le mardi 2 février à Ouagadougou. Le thème central de cette conférence a porté sur : «Comment promouvoir la science, la technologie et l’innovation pour accélérer le développement du Burkina ».

Un thème qui a été décortiqué par le secrétaire exécutif de l’Organisation du traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE), le Dr Lassina Zerbo. Pour celui-ci, la conférence va permettre de jeter les bases d’une réflexion sur la contribution des sciences dans l’essor du pays. « La science est au service de l’homme, son développement, son épanouissement. Il faut donc une synergie d’actions entre chercheurs et scientifiques afin d’impulser le développement dans les secteurs comme l’agriculture, la santé, le climat, etc.», a-t-il fait savoir. Selon lui, il importe d’encourager les scolaires à embrasser les filières scientifiques.

Aussi, au niveau des communicateurs, le Dr Zerbo souhaite voir l’émergence du journalisme scientifique. Il a ajouté que contrairement à ce que certaines personnes pourraient penser, le Burkina n’est pas en retard dans la digitalisation. Pour le directeur exécutif du CAPES, Daniel Kaboré, il s’agit d’une rencontre de partage d’expériences, d’idées prospectives et innovantes en vue de mutualiser les connaissances scientifiques. Il a expliqué qu’en se mettant ensemble, les scientifiques constituent une force de proposition permettant de propulser le pays vers le développement durable. «La science est inscrite dans les politiques de développement du pays, notamment dans la formation du capital humain, la recherche technologique, etc.

Cela marque la volonté des dirigeants à valoriser les données scientifiques au profit de l’Homme », a précisé M. Kaboré. Et l’astrophysicien, le professeur Frédéric Ouattara, de l’université Norbert-Zongo de Koudougou d’indiquer que des chercheurs burkinabè ont obtenu plusieurs résultats probants contribuant à consolider les acquis du bien-être social. Mais les scientifiques veulent identifier et analyser les défis et les faiblesses du milieu afin de lever les blocages dans l’application de certaines données de recherche.

Wanlé Gérard COULIBALY

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