Eclairage public : Une veille citoyenne installée

L’Association pour l’œuvre et la prospérité sociale (AOPS) a officiellement lancé son projet dénommé « Suivi-citoyen-volontaire et permanent de l’éclairage public et des investissements publics » lors d’une conférence de presse, le samedi 19 mars 2022, à Ouagadougou.

L’Association pour l’œuvre et la prospérité sociale (AOPS) ne veut plus de dispositifs d’éclairage et d’infrastructures publics (lampadaires, routes, bâtiments, etc.) défectueux au Burkina Faso. Tout en martelant que la défectuosité de ces outils entrave la mobilité et la sécurité urbaine, elle l’a fait savoir, lors d’un point de presse marquant le lancement officiel de son initiative de veille, le samedi 19 mars 2022, à Ouagadougou.

Il s’agit du projet « Suivi-citoyen-volontaire et permanent de l’éclairage public et des investis-sements publics ». Selon le président de l’AOPS, Gaston W. Dimtoumda, c’est à la suite de ses activités sur le contrôle des infra-structures publiques que l’association a pensé le projet. Il a reconnu, de ce fait, la nécessité de livrer des ouvrages publics de qualité pour garantir le développement durable. « Notre engagement est celui d’hommes et de femmes conscients pour une citoyenneté responsable. Nous avons fait des sorties de constatation et d’interpellation de l’ampleur du phénomène sur le terrain et avons estimé que l’Etat ne peut pas tout faire », a-t-il précisé. C’est ce qui explique, à l’entendre, l’implication « volontaire et patriotique » de l’AOPS dans le suivi-citoyen de l’éclairage et des autres investissements publics. Comment l’AOPS compte-t-il s’y prendre ? A cette préoccupation de la presse, son président a indiqué qu’il va être organisé une veille permanente sur les équipements d’éclairage public et des investis-sements tels que les routes, les caniveaux, les écoles, les ouvrages sanitaires, sportifs, etc.

Un partenariat avec la SONABEL

Figure aussi, dans cette dynamique, la sensibilisa-tion des populations de la commune de Ouagadou-gou et celles des six communes rurales (Saaba, Pabré, Tanghin-Dassouri, Komsilga, Koubri et Komki-Ipala) à l’utilisation rationnelle de l’électricité. Pour arriver à mettre en œuvre son initiative qui, aux dires de Gaston Dimtoumda, n’a pas une durée et un coût financier déterminés, l’AOPS a tissé des partenariats. C’est le cas, a-t-il dévoilé, de celui qui la lie à la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL), lui donnant quitus d’améliorer le fonctionnement des installations d’éclairage public dans la capitale et à Bobo-Dioulasso. « Cependant, il est important de préciser que notre vision globale est de contribuer à la fluidité-sécurité de la mobilité urbaine et péri-urbaine des populations de notre pays, le Burkina Faso », a soutenu le président de l’AOPS.

Cette vision, à l’en croire, va permettre de sauver les riverains des voies comme celles de Kamboinsin et bien d’autres de l’insécurité à travers un éclairage sans faille. Par ailleurs, à Ouagadougou, Gaston Dimtoumda a pointé du doigt le caractère défectueux de certaines voies qui ne garantit pas la sécurité routière à l’opposé d’autres avenues comme Kwamé NKrumah et Bassawarga, « bien faites ». Toutefois, il a espéré que le projet « Suivi-citoyen-volontaire et permanent de l’éclairage public et des investissements publics » s’élargisse au reste du pays des Hommes intègres dans les années à venir avec d’autres Partenaires techniques et financiers (PTF). L’AOPS, reconnue officiel-lement en 2012 sous le récépissé n°1154, regroupe près de 500 membres, toutes catégories socio-professionnelles confondues pour le bien-être des populations burkinabè, en général. Elle a existé de façon informelle depuis 2007, accompagnée d’hommes et de femmes ayant une expérience en milieu associatif.

Boukary BONKOUNGOU

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