Orodara : les pensionnaires de la MEADO décrient leurs conditions de vie

Orodara : les pensionnaires de la MEADO décrient leurs conditions de vie

Il est parvenu à Kantigui que les pensionnaires de la Maison de l’enfance André Dupont de Orodara (MEADO) ont déserté leurs différents ateliers d’apprentissage, dans la matinée du 30 janvier 2023, pour un mouvement d’humeur. Selon la source de Kantigui, ces apprenants réclament de meilleures conditions de travail et de vie de la part de la direction générale de leur Maison. Et les récriminations se résument en plusieurs points. Il s’agit, entre autres, de la « mauvaise qualité et de l’insuffisance » du repas qui leur est servi, du manque de matériel de travail de base dans certains ateliers d’apprentissage, du manque de sorties éducatives et de l’absence d’une ligne téléphonique pour la communication avec les parents. Avant d’entrer en action, a fait savoir l’informateur de Kantigui, le bureau des pensionnaires avait soumis à la direction ses préoccupations dans la soirée du vendredi 27 janvier dernier. Aux dernières nouvelles émanant de la direction de la MEADO, ce mouvement n’a duré que 30 minutes. « Tout est rentré dans l’ordre et les enfants ont repris leurs activités le même jour », a-t-on rassuré Kantigui.

Bobo-Dioulasso : des bornes d’une société immobilières déterrées

De passage dans la ville de Sya, Kantigui a appris que la commune de Bobo-Dioulasso a déterré des bornes de lotissement implantées par une société immobilière au secteur 31. En effet, selon une source de Kantigui, la société immobilière n’est pas aux normes et n’est pas en droit de mettre des bornes sur le terrain. La source a ajouté que la plupart des agences immobilières exercent dans l’illégalité à Bobo-Dioulasso. « Il y a des endroits déjà lotis non encore attribués, ces agences vont poser des bornes comme si c’était un deuxième lotissement », fait-elle savoir. Ces agences, poursuit l’informateur, doivent en principe avoir une notification préalable avant d’intervenir. Ce qui n’est pas toujours le cas. Pour éviter d’être pris au piège de ces agences immobilières, la source de Kantigui appelle la population à plus de vigilance car « acheter une parcelle dans ces conditions est très risqué ».

STAF/Bobo : de faux tickets en vente

Kantigui a été témoin d’une scène devant la gare de la Société de transport Aorema et frères (STAF) de Bobo-Dioulasso. En effet, des jeunes gens vendent de faux tickets devant la gare, créant ainsi des problèmes aux passagers. Ils accostent les passagers et leur proposent d’acheter des tickets avec le refrain : « le car est déjà plein et prêt. Tu n’auras pas de ticket au guichet ». Pour ceux qui sont pressés et surtout pour les analphabètes, le groupe de jeunes leur vendent des tickets de voyage estampillés « TAF » et non « STAF ». Naturellement, quand la personne se présente à l’embarquement, les employés de STAF lui signifient que le ticket n’est pas celui de leur compagnie. « Dès que le voyageur s’en rend compte, il recherche en vain ceux qui lui ont vendu le faux ticket parce qu’ils disparaissent aussitôt », a soutenu une source de Kantigui. Elle a ajouté que ces jeunes ont vendu des faux tickets de voyage à destination de plusieurs villes du Burkina Faso. Kantigui appelle donc les responsables de STAF à mettre de l’ordre devant leur compagnie et invite surtout les voyageurs à toujours acheter leurs tickets au guichet.

Gare routière de Dédougou : qu’est-ce qui coince ?

Kantigui, de passage dans la Cité de Bankuy après un long temps d’absence, a aperçu une nouvelle gare routière en plein centre de la ville de Dédougou. Cette infrastructure a été érigée sur les ruines de l’ancienne gare routière, de la salle de ciné Loba et de l’emblématique maquis, pendant la Révolution, « Les trois luttes ». Dans ce maquis, se souvient Kantigui, se trouvait un baobab planté par le père de la Révolution, feu capitaine Thomas Sankara. Si l’initiative est louable, Kantigui a appris que des difficultés subsistent dans la finition des travaux à l’intérieur de la gare et une mésentente entre les acteurs des transports pour son opérationnalisation. Kantigui souhaite que la mairie de Dédougou qui a piloté le projet prenne le problème à bras-le-corps pour une finalisation du chantier. Par ailleurs, Kantigui fait remarquer que le marché du secteur 06 de cette ville qui a été réalisé dans le cadre du même projet peine à être opérationnalisé.

Dédougou attend toujours sa brigade de Sapeurs-pompiers

La ville de Dédougou, chef-lieu de la région de la Boucle du Mouhoun, ne dispose toujours pas de brigade de Sapeurs-pompiers. En cas d’incendie, la ville fait recours à la brigade de Boromo ou celle de Koudougou situées respectivement à 110 km et à 130 km de Dédougou. Kantigui a ouï dire qu’avec la construction de la nouvelle caserne du camp Bankuy, les anciennes installations reviendraient à la brigade nationale de Sapeurs-pompiers. Kantigui souhaite que cela soit avéré et que le projet voie le jour au plus vite.

Dano: des vivres pour les VDP

Kantigui de passage au Sud-Ouest, en début d’année, a appris que les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) communaux de Dano ont été soutenus par de bonnes volontés. Une source lui a soufflé que l’association des commerçants de Dano a posé un acte fort à leur endroit en leur faisant don de vivres. Selon la source de Kantigui, ce don qui a été remis au commissaire central de police de la ville est composé d’une tonne de riz, deux sacs de 100 kg de haricot et huit bidons de 20 litres d’huile. Pour Kantigui, ce geste est à saluer car il s’inscrit dans le cadre des contributions volontaires à l’effort de guerre et l’encouragement des combattants engagés auprès des Forces de défense et de sécurité (FDS) pour la reconquête du territoire national.

Kantigui

kantigui2000@gmail.com

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